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Colonel Gustave-Louis Marnet, responsable de l'Armée secrète en Indre-et-Loire

Légende :

Colonel Louis Gustave Marnet, organisateur et responsable de l'Armée secrète en Indre-et-Loire, sans date

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Archives municipales de Tours - fonds Jean Meunier - 5Z12N32 et 35 Droits réservés

Détails techniques :

Photographies analogiques en noir et blanc (recto-verso).

Date document : Sans date

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre-et-Loire - Tours

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Contexte historique

Louis, Gustave Marnet est né le 4 août 1875 à Bouzarea (Algérie).

Il fréquente d'abord le lycée d'Alger, et passe un baccalauréat en mathématiques et langue allemande. Il se forme ensuite à l'école militaire Saint-Cyr, promotion de Tananarive.

Marié à Marguerite Reboul, née le 20 février 1884, il est le père de deux enfants, Jacques et Marie-Louise.

Pendant la Grande Guerre, il combat aux 7e bataillon de chasseurs alpins et 152e régiment d'infanterie.


En 1939, il est président du conseil de guerre à Tours. Lorsque la guerre éclate, il est commandant du régiment de chars de Tours à la retraite. 

Il exerce également les fonctions de directeur urbain de la Défense passive (DP) de Tours et de sa banlieue, sous la direction du général Witkowski.

Prodondément anti-allemand, il ne cache pas son ressentiment. Il œuvre à organiser et structurer l'Armée secrète dans le département d'Indre-et-Loire, dont il prendra la tête.

 

Entré au mouvement Libération-Nord en juillet 1943, après avoir été contacté par le général Challe, il finit par accepter le commandement de tous les groupes d'action du département d'Indre-et-Loire.

En 1943, aidés par le général Witkowski et Théophane Venien, dit Vienne,  il parvient à camoufler un stock important d'outils et de matériel militaires dans un magasin de la caserne Marescot.

Il met sur pied des filières d'évasion (aviateurs alliés, réfractaires au STO) de Tours vers l'Espagne.

Arrêté le 14 septembre 1943 à son domicile, il est emprisonné à la prison de Tours. Il est déporté à Buchenwald en janvier 1944 et y décède le 28 décembre 1944.


Décorations :

Légion d'honneur (commandeur) ; croix de guerre 1914-1918 ; croix de guerre belge ; commandeur de l'épée de Suède ; médaille du Maroc.


AuteurPaulina Brault 

Sources : Dossier individuel du Service historique de la Défense (SHD, Vincennes) - 16 P 395413.