Stèle et plaque en hommage aux fusillés de Lambesc (Bouches-du-Rhône)
Légende :
Chapelle Sainte-Anne-de-Goiron – Stèle et plaque – La Roque-d'Antheron - Lambesc
Genre : Image
Type : Stèle
Producteur : Jean-Pierre Petit
Source : © Geneanet Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Date document : 1er mai 2015
Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - La Roque-d'Anthéron
Contexte historique
COMBATS DU 12/06/1944
EFFECTIFS :
RESISTANTS :
- Secteur LAMBESC – Plaine de Seize = 150 hommes
– Secteur CHARLEVAL - LA ROQUE-D'ANTHERON – Plateau Ste-Anne = 180 hommes
– Secteur ST CANAT - ROGNE - SAINTE REPARADE – Maquis de VALFERE = 250 hommes
ALLEMANDS : 800 à 2 000 soldats aguerris et fanatisés puissamment armés. Bénéficiant d'un appui aérien et d'éléments motorisés. Dispositif constitué par la 244e Division d'Infanterie et la Luftwaffe. Sans oublier des éléments de la Brandebourg.
Dans la nuit du 11 au 12 juin 1944, les troupes allemandes prennent position autour de la chaîne des Côtes (LAMBESC -CHARLEVALL-LA ROQUE). Ils se dirigent vers le plateau Ste-Anne en faisant plusieurs prisonniers. Plusieurs de leurs victimes seront retrouvés mutilés. Le lundi 12 juin, l'attaque est principalement dirigée depuis le nord de Lambesc précédée d'un pilonnage massif. Les troupes d'assauts allemandes montent ensuite à l'attaque. Alors que les résistants du plateau Ste-Anne, pris sous un déluge de feu, doivent abandonner les morts et blessés, se disperser et se cacher. Le Groupement de la plaine de Seize reçoit l'ordre de se désengager. Quelques maquisards essaient d'échapper à la surveillance armée de l'ennemi, d'autres se terrent. Sur le front de la Roque – Charleval, des maquisards sont faits prisonniers. Des travailleurs sont également arrêtés.
DRAME :
- Le drame fut le massacre impitoyable de tous ceux qui avaient espéré être seulement prisonniers. Quelques heures plus tard, ils sont amenés à proximité du Pont d'Aubergue et littéralement massacrés. C'est le groupe civil de la Brandebourg qui procède à l'arrestation des résistants dans les villages cernés. Leurs maisons d'habitation furent pillées puis incendiées. Les prisonniers furent torturés, puis rassemblés et fusillés par groupe de 20.
81 personnes furent fusillées ce jour du 12 juin...
Jean-Pierre Petit
