Analyse média

Liées au souvenir de la Libération, la place et la cité de l’Insurrection d’août 1944 constituent un lieu de mémoire de la Seconde Guerre mondiale à Ivry. La plaque qui y est apposée rend hommage à des Ivryens de toute la commune, et pas uniquement du quartier. Elle commémore des victimes de toute la période la guerre, et pas seulement d’août 1944. Dans cette liste, seuls Paul Andrieux (blessé au quai d’Ivry le 20 août 1944) et Edouard Clerville ont été tués à Ivry au moment de la Libération. Jacques Plafain, qui habitait Ivry, est mort dans les combats de la Libération à Paris. La plaque originelle aurait été apposée dans les années soixante. Vandalisée en 2003, elle a été remplacée l’année suivante par la plaque actuelle, qui en reprend le texte exact - et les erreurs. Parmi les trente « fusillés » répertoriés figurent les noms de quatre Ivryens morts en déportation : Auguste et Marguerite Deshaies, leur fils Jacques, et Alexis Chaussinand. Ces déportés habitaient la cité. En outre, Marcel Lamant, dont le nom figure parmi les « morts au combat », a en réalité été exécuté au Mont-Valérien en 1942. Enfin, plusieurs fusillés manquent à l’appel, notamment les Ivryens membres du groupe Manouchian : Celestino Alfonso, Roger Rouxel et Wolf Wajsbrot. Le dispositif est complété par une jardinière de fleurs portant l’écusson de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP).