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Stèle en hommage à Jean Joudiou, Châteauneuf-sur-Loire (Loiret)

Légende :

Stèle située dans le parc du château de Châteauneuf-sur-Loire (Loiret)

Genre : Image

Type : Stèle

Producteur : Claude Richard

Source : © Collection Claude Richard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2015

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Loiret - Châteauneuf-sur-Loire

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Contexte historique

Né le 22 février 1921 à Ladon (Loiret), Jean Joudiou est, à partir de 1941, instituteur à Chateauneuf-sur-Loire. En 1941 (ou 1942), il prend la direction du camp de jeunes des Chateliers (Loiret) qui allait rapidement devenir une pépinière de résistants pour les mouvements Vengeance et Libération-Nord. Dès la formation de Libération-Nord dans le Loiret en avril 1943, il rejoint le mouvement. Il participe alors à de nombreuses missions : collecte de renseignements, missions de liaisons, placement de réfractaires… En mai 1943, il est l’un des organisateurs du maquis de Ferolle ; puis en juillet 1943, du maquis « Les Choux ».

Lors de la vague d’arrestations de septembre 1943 dans la région d’Orléans, il se réfugie à Paris et se place sous les ordres d’Henri Ribière. Il devient agent de liaison entre Claude Lemaître, chef départemental du Loiret, et Henri Ribière, chef national. Henri Ribière le charge également de l’organisation de plusieurs centres de réfractaires au STO et du départ de ceux-ci vers différents maquis dépendant de Libé-Nord. Jean Joudiou est aussi chargé du recrutement d’éléments destinés à l’organisation militaire de Libé-Nord en liaison avec le capitaine Goupil, chef militaire départemental de Libé-Nord pour le Loiret.

Le 10 février 1944, ne voyant pas son chef départemental au rendez-vous fixé par Ribière, il se rend à son domicile et tombe dans une souricière établie par le SD d’Orléans. Incarcéré à la prison de Fresnes puis à Orléans jusqu’au 6 mars 1944, transféré à Compiègne, Jean Joudiou est déporté à Mauthausen le 6 avril 1944. Transféré au kommando de Melk début mai 1944, Il y meurt le 26 janvier 1945.


Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Service historique de la Défense, 16 P 312 334 (Dossier d'homologation de Jean Joudiou)