Analyse média

Les deux causes principales identifiées des décès sont les exécutions et les morts au combat. Or, il subsiste 29 % de causes inconnues. Non précisées dans le livre de l'état civil de l'ANPCVV, ces causes inconnues pourraient avoir deux origines.
On aurait, d’une part, l’évidence de la cause qui ne rend pas utile la précision : c'est le cas de Saint-Nizier-du-Moucherotte avec les combats des 13 et 15 juin 1944 au cours desquels les résistants sont tués au combat. C'est aussi le cas de Vassieux-en-Vercors, où les victimes civiles sont exécutées mais non enregistrées comme telles.

On aurait, d’autre part, de vraies incertitudes, comme c'est le cas pour Vassieux-en-Vercors, où des résistants sont tués sans que l’on sache s’il s’agit de combat ou d’exécution.
En particulier, quel choix pour les résistants du bataillon de travailleurs, par définition non armés ? De plus, l’exécution peut avoir lieu dans la phase de combat ou encore lui succéder immédiatement (c’est l’acception courante du terme d’exécution sommaire).

On rappelle également que la situation des victimes décédées en camps de concentration n’est pas ou mal connue à l’époque.