Plaque à la mémoire de René Préaut, Puteaux (Hauts-de-Seine)
Légende :
Plaque apposée au 22 rue du bicentenaire à Puteaux là où demeurait René Préaux. Il est à souligner que Préaux s'orthographie avec un "x" et non "t" et qu'il a été fusillé au Mont-Valérien et non à Fresnes.
Genre : Image
Type : Plaque commémorative
Producteur : Jérôme Leblanc
Source : © Association Mémoire et patrimoine militaire - ARHM Droits réservés
Détails techniques :
Photographies numériques en couleur
Date document : Novembre 2015
Lieu : France - Ile-de-France - Hauts-de-Seine - Puteaux
Contexte historique
Né le 7 janvier 1905 à Saint-Dizier (Haute-Marne), fusillé le 14 août 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; garagiste ; résistant, membre des FTPF et du Front national.
René Préaux était garagiste à Lisieux (Calvados). Résistant, il était membre du Front national, de même que deux de ses jeunes ouvriers, Henri Papin et Henri Rebut. À la suite d’une tentative de sabotage manquée sur la voie de chemin de fer près de Lisieux, la police française parvint à identifier et à appréhender Henri Rebut, ce qui déclencha un vaste coup de filet contre le groupe FTPF du pays d’Auge. René Préaux lui-même fut arrêté le 21 ou 22 décembre 1942. Remis aux Allemands, il fut incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) et traduit le 13 juillet 1943 devant la cour martiale du Gross Paris, en même temps qu’une vingtaine de ses camarades. Condamné à mort, René Préaux a été fusillé au Mont-Valérien le 14 août 1943, comme treize autres d’entre eux.
Thomas Pouty pour le Maitron-en-ligne
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.