Plaque à la mémoire d'Emile Eberhardt, Courbevoie (Hauts-de-Seine)
Légende :
Plaque apposée 26-36 Départementale D992
Genre : Image
Type : Plaque commémorative
Source : © Association Mémoire et patrimoine militaire - ARHM Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur
Date document : 2015
Lieu : France - Ile-de-France - Hauts-de-Seine - Courbevoie
Contexte historique
Né le 31 juillet 1918 à Montbéliard (Doubs), Emile Eberhardt est domicilé avec son épouse 30 boulevard de la Mission Marchand à Courbevoie. En mars 1943, Emile Eberhardt rejoint le groupe de Courbevoie du MNPGD placé sous le commandement du colonel Pelat. Courant 1944, il rejoint le corps-franc FFI de Courbevoie commandé par Napoléon Trinel. Il y assure la fonction de chef d’un groupe-franc et capitaine adjoint de la place de Courbevoie. Le 20 juillet 1944, Napoléon Trinel l’envoie dans le Doubs pour une mission de récupération d’armes.
Eberhardt quitte alors Courbevoie pour rejoindre Dampierre-les-Bois. Avec le groupe de résistants du village, il apporte son aide au maquis de Lomont et participe à quelques opérations parmi lesquelles l’arrestation de deux Français présumés appartenir à la Gestapo. Cette arrestation entraîna la venue à Dampierre, le 5 septembre 1944, d’un enquêteur allemand se faisant passer pour un reporter américain. Signalé aux membres du groupe de résistance, il parvient à leur échapper non sans avoir tué Eberhardt d’une balle en plein cœur et blessé deux de ses compagnons, André Jacquemot et un nommé Marchand.
L’enquêteur revint au village avec deux camions de soldats allemands, qui entreprirent la fouille du village dans le but de retrouver les blessés. Le corps d’Emile Eberhardt fut enterré provisoirement dans la cave de la maison devant laquelle il était tombé, puis transporté de nuit au cimetière de Dampierre-les-Bois, tandis que les deux blessés étaient évacués vers le maquis de Lomont pour y être soignés.
Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Service historique de la Défense (Vincennes), 16 P 207 140