Analyse média

La dédicace :
"À NOS GLORIEUX HÉROS SANS UNIFORME DU CANTON DE LA GRAND COMBE TOMBÉS POUR LA LIBÉRATION DE LA FRANCE"

Sont gravés en dessous 32 noms :
cinq guerilleros : CUESTA Célestino, MONTÈS Eloy, MEGIAS Manuel, OLMOS Joaquim, SANCHEZ Manuel du maquis Bir Hakeim, tués à La Parade (Lozère) le 28 mai 1944 ;
DIAZ Miguel et GARCIA Aquilino, arrêtés à La Parade et fusillés le lendemain à Badaroux. 
CAMBLOR Casimiro tué à l'Affenadou (Portes) le 30 mai 1944 
HERNANDEZ Grégorio tué le 4 juin 1944 dans la vallée de l'Auzonnet 
FAVÈDE Marceau, tué le 16 juin 1944 à Cornély (Lasalle) 
ADAMIAK Eugène, tué par un milicien de la Grand-Combe qu'il était chargé d'exécuter 
CAGNINA Michel et COUTAUD Jean tués à Portes le 7 juillet 1944 
LAGADEC Georges, MARTIN Maurice, DUSFOUR Jean tués à Euzet le 25 août 1944 
CHANEAC Émile et JOUVE André tués à Moussac le 25 août 1944 
DUFOUR Fernand 23 ans fusillé à Riez (Basses Alpes) le 11 août 1944 
ZURITA Manuel, arrêté le 30 mai à l'Affenadou, assassiné en juillet 1944 et jeté dans le puits de Célas 
JEDRZEJEWSKI Casimir, fusillé au Fort de Montluc (Lyon) 
COURMET Benjamin, fusillé à Vallon (Ardèche) 
RANC Roger, fusillé à Chaudes-Aigues (Cantal) 
MICHEL Henri, tué à Huningue (Alsace) 
DELLA VALLE Nardo, FTPF, arrêté le 6 juin 1944, grièvement blessé lors d'une tentative d'évasion le 30 avril, le 18 mai récupéré par une équipe de FTP, soigné à Alès par des médecins de la Résistance, il décéda le 23 juin 1944. 
CLEMENT Lucien, FILHOL Émile, FTPF La Grand Combe 
SCHILTZ Jean, THERME Gabriel, BERNARD Georges, BAYLE Marceau, NARCE Robert.

Contexte historique

Cité minière à la pointe du combat syndical, La Grand-Combe fut un important foyer de Résistance et la mine offrit une position de repli à de nombreux requis du STO. FN et FTP légaux organisèrent sabotages et coups de main pour récupérer cartes et tickets de rationnement, les grèves des mineurs sont très suivies. Le 20 août 1944, la cité minière et les localités voisines sont les premières à être libérées.