Contexte historique

 

Francis Martin est né le 16 janvier 1922 à Bordeaux (Gironde).

Il est le fils de Jeanne Odette Tersa et d'Abel Jean Martin. Marié à Madeleine Dheliat, Hirondelle, résistante qui sera déportée en Allemagne.

Muni du brevet d'études élémentaires, Francis Martin a exercé la profession d'aide-géomètre. Il a des connaissances d'anglais et d'espagnol.

Contacté par Jean Fleuret, il entre au réseau CND-Castille en novembre 1941 où il prend le pseudonyme d'Aramis, et où il sert comme agent P2 (matricule : 95192), avant d'en devenir chef de secteur, avec le grade de lieutenant.

Il est arrêté par la Gestapo le 14 juin 1944, et interné le même jour.

Le lendemain, 15 juin 1944, il est fusillé par les Allemands au lieu-dit "Le bois", forêt de Beaucoudray, commune de Villebaudon (Manche), et sera reconnu Mort pour la France.

Francis Martin est fait chevalier de la légion d'Honneur à titre posthume (J.O. du 4 avril 1957).

 

Son dossier posthume pour l'attribution de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance, précise :

« Agent de renseignements de grande classe, il s'occupe d'abord de lever les plans des aérodromes de la Gironde, puis, il devient le second de son chef de secteur et, dans ces fonctions,
il déploie de belles qualités d'informateur, d'organisateur et de chef.
En juin 1943, il se trouve coupé de son réseau ; il gagne un maquis où ses qualités sont vivement appréciées. Pris les armes à la main, il est fusillé en juin 1944. »

Le texte proposé pour la citation expose :

« Homme d'une énergie farouche, a montré en toute occasion les plus belles qualités de sang-froid et d'abnégation, faisant passer le service de la Patrie avant sa propre personne.
Est resté digne et fort jusque dans les épreuves les plus cruelles, a donné sa vie pour que la France vive. »