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Analyse média

Ce poème rend hommage à six résistants tués lors des combats de La-Versanne, dans la Loire, entre Saint-Etienne et Annonay. Ainsi, ils sortent de l'ombre.

De nombreux textes mettent en lumière des figures locales dans des poésies émouvantes mais sans recherche technique.

Ici, H. Gibaud a cherché des rimes mais a aussi employé des mots qui touchent le cœur par l'émotion et les valeurs qu'ils véhiculent.

Contexte historique

Le 6 juin 1944, jour de l'insurrection nationale, la Résistance unie prend le contrôle de la ville d'Annonay.

Le 14 juin, un coup de sirène annonce l'approche de l'ennemi. Après un premier engagement avec le poste de garde à proximité de Davezieux, la colonne allemande continue sa route vers Saint-Etienne. Le camp AS du Monestier envoie une section commandée par Dupasquier et le groupe franc Rama tendre une embuscade entre le col du grand bois après Bourg-Argental et La-Versanne (Loire). Dupasquier installe ses hommes au-dessus de la route au lieudit "La Touranne". L'ennemi abandonne 4 camions, 18 motos et un abondant matériel mais poursuit vers Saint-Etienne en emmenant ses blessés. Trois combattants pour la libération du pays sont tués : Georges Deschaux, Jacques Rozant, Jean Loux.

Le groupe Rama, qui a rejoint l'arrière du groupe allemand, s'empare d'un camion chargé de 4 motos, de vêtements, de matériel.

Un autre groupe part pour faire de même mais les Allemands sont revenus avec des renforts. Trois FFI sont tués : Amatore Spotti, ancien lieutenant d'aviation de l'armée italienne, Paul Rozet, Constant Vallet qui, blessé, est achevé d'une balle.

Le 16 juin 1944, des funérailles imposantes sont faites à ces FFI morts au combat. Une stèle en perpétue le souvenir.