Plaque à la mémoire de Roger Angebaud, Mâcon (Saône-et-Loire)
Légende :
Plaque apposée 71 rue Rambuteau à Mâcon
Genre : Image
Type : Plaque commémorative
Source : © Collection Roland Tatreaux Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur
Date document : 2016
Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Saône-et-Loire - Mâcon
Contexte historique
Né le 11 décembre 1899 à Chantenay-sur-Loire (commune aujourd’hui rattachée à Nantes, Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), abattu au cours de son arrestation le 16 mai 1944 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; enseignant ; militant communiste ; résistant.
Fils d’un bourrelier, Roger Angebaud se maria au mois de mars 1925 à Nantes avec Rose Hugot puis au mois d’octobre 1939 à Lille (Nord) avec Benoite Bouillot. Professeur du technique aux Arts et métiers de Cluny (Saône-et-Loire) puis à Lille et Chambéry (Savoie), Roger Angebaud militait avant guerre sur le plan syndical et à la SFIO. Il fut à partir de 1932 Grand expert à la loge maçonnique des Arts réunis de Mâcon. Il adhéra par la suite au Parti communiste.
En mars 1940 il fut révoqué de l’enseignement pour « propagande défaitistes et menées antinationales ». Une source situe cette révocation en 1938 ce qui semble peu probable. Sans travail, il vint s’installe à Cortemblein, hameau de la commune de Malay (Saône-et-Loire). Il était présenté comme ouvrier agricole lors de son arrestation. Dès 1940, il participa à la reconstitution du Parti communiste, aidant à la mise en place de l’Organisation Spéciale (OS), du Front national puis des Francs-tireurs et partisans (FTP). Capitaine FTP sous le pseudo de Réa, il fut arrêté par la Milice le 16 mai 1944 à la suite d’une dénonciation. Quelques heures auparavant, les miliciens, Dagostini à leur tête, avaient arrêté Henri Doridon. Il tenta de s’échapper dans l’après midi devant l’Hôtel du Charollais, rue de Rambuteau à Mâcon, siège de la Milice et fut abattu par un milicien. Doridon réussit lui à s’échapper peu de temps après de la caserne Puthod à Mâcon.
La section communiste de Saint-Gengoux-le-National (Saône-et-Loire) porte son nom depuis 2010.
Jean-Pierre Besse pour le Maitron des Fusillés
SOURCES : Jeanne Gillot-Voisin, La Saône-et-Loire sous Hitler, tome 1 : Périls et violences, 1996.— Le journal de Saône-et-Loire, 29 août 2004.— État civil.