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Contexte historique

Né le 3 juin 1919 à Esteville (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), Michel Bringand est le fils de Paul Bringand, ouvrier aux chemins de fer, et d’Adèle Damy, ménagère. Le 2 décembre 1939, il épouse Henriette Sassigneux à Bornel (Oise). Ouvrier champignoniste, il est domicilié avec son épouse à Auvers-sur-Oise.
En juin 1944, il rejoint le détachement FTP d’Auvers-sur-Oise commandé par Paul Dufil. Ce détachement prend par la suite la dénomination « Corentin Quideau » en hommage à ce membre du maquis Défense de la France de Seine-et-Oise Nord, fusillé à L'Isle-Adam le 20 juin 1944.
Le 26 juin 1944, avec une dizaine de camarades, Bringand sabote les câbles téléphoniques sur 14 poteaux entre Pontoise et Beauvais.
Revenant d’une mission de liaison, Michel Bringand est capturé par les Allemands le 23 août 1944 et exécuté le jour même au lieu-dit « Les coutures » à Parmain.
La mention « Mort pour la France » a été portée en marge de son acte de décès.

Né le 21 février 1910 à Gournay-en-Bray, boucher, domicilié rue Carnot à Auvers-sur-Oise, Gilbert Drouet rejoint le groupe Front national de Champagne-sur-Oise en novembre 1943 sous le commandement de René Chaidron dit « P’tit Louis ». Il est en parallèle mmebre du groupe Vengeance d'Edouard Laval, dit Edouard VII, animateur du camp de vacances de la Rose des Vents près de Presles. Le 23 août 1944, alors qu’il venait avertir le capitaine Chaidron, commandant d’une compagnie de corps-franc, que la section d’Auvers-sur-Oise était attaquée par les SS et des parachutistes, il est capturé et fusillé sur le territoire de Parmain.

Michel Bringand