Analyse média

Les deux aspirants FFI tombés le 7 septembre 1944 sont :

Henri Lacombe

le baron Renaud de Vinck de Wimezeele*.

Contexte historique

Henri, Marie, Jean, Lacombe est né le 12 janvier 1925 à Saint-Germain-des-Fossés (Allier).

Il est le fils de Henri Lacombe, économe au lycée de garçons de Moulins (Allier) pendant l'Occupation.

Il mène sa scolarité au lycée de La-Roche-sur-Yon (Vendée) jusqu'en juillet 1942. 

Après avoir obtenu son baccaulauréat, il est étudiant en médecine à Clermont-Ferrand, après avoir décroché le concours d'entrée en 1943.

Sous le pseudonyme de Charly, il s'engage dans les FFI du Doubs le 12 juillet 1944, à Morteau - au Groupement Frontière, commandé par le colonel remplaçant Lagarde, et plus exactement au sous-groupement Plateau, commandé par Roland Ligier, dit capitaine Chevrier . Il est nommé aspirant le 17 août 1944.

Il est aussi actif au sein du groupe franc mobile Périclès. Henri Lacombe est de toutes les opérations sur la région : à Valdahon, à Morteau pendant les combats de la libération du 24 août 1944, etc.

Il est tué le 7 septembre 1944, au cours de l'attaque du village de Noirefontaine (Doubs).

 

Le texte de la citation au corps d'armée, comportant l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil, en date d'août 1946, précise :

" Jeune patriote venu spontanément aux FFI. Après s'être fait remarquer par sa vaillance au cours des combats livrés pour la libération de Morteau, a trouvé une mort héroique le 9/9/1944 à La-Derrière (Doubs), au cours d'une reconnaissance profonde menée pour reprendre contact avec l'ennemi en retraite. "

 

Renaud de Vinck de Wimezeele (ou Winnezeele)* est né le 15 novembre 1909 à Bruxelles (Belgique).

Issu d'une famille aristocratique franco-belge, il est le fils du baron Jules (1879-1944) et de Julie SNOY (1885-1911) son épouse.

Il a épousé Christiane TIENRIEN en 1941.

Industriel, pilote d'essai avant-guerre à la société d'aviation Renard, Renaud de Vinck de Wimezeele est venu de Suisse pour se joindre à la Résistance française.

Il fut tué lors des combats pour la libération de la commune de Noirefontaine, le 7 septembre 1944.