Plaque à la mémoire d'’Henri Blondé, Chevilly-Larue

Légende :

Plaque commémorative en mémoire d’Henri Blondé, 23 rue Pierre Curie à Chevilly-Larue. La date de son assassinat est indiquée par erreur le 2 juillet au lieu du 26 juillet 1944.

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : Claude Richard

Source : © Collection Claude Richard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : septembre 2017

Lieu : France - Ile-de-France - Val-de-Marne - Chevilly-Larue

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Contexte historique

Le matin du 14 juillet, les Chevillais ont la bonne surprise de voir le drapeau français flotter au sommet de la cheminée de la briqueterie Lepage, rue de Chevilly à L’Haÿ-les-Roses ; c’est l’oeuvre audacieuse du jeune résistant Marcel Jolivet. Craignant des représailles, le Maire, Ernest George, fait enlever le drapeau par les pompiers de Bourg-la-Reine. Le lendemain, un nouveau drapeau est là ; cette fois, Marcel Jolivet a descellé les barreaux supérieurs de la cheminée en redescendant, pour compliquer la grimpée. Les occupants renforcent la surveillance. Le 26 juillet, Henri Blondé est tué à la mitraillette par des miliciens, chez lui, rue Pierre Curie ; la milice indique qu’elle a aussi arrêté 11 «terroristes». Un résistant du quartier, Robert Nourry, venu aux nouvelles, a le visage éraflé par un balle. Il s’enfuit en laissant des gouttes de sang derrière lui et se cache dans le vide sous sa maison ; heureusement, son chien lèche son sang devant chez lui et les miliciens, perdant ainsi sa trace, abandonnent la poursuite.


Extrait de : "Il y a 70 ans : De l’Occupation à la Libération de Chevilly-Larue (1ère partie)", Chevilly-Larue le journal, n°155, mai 2014