Stèle à la mémoire de Jean Prigent et Alphonse Guillot, Aigrefeuille (Loire-Atlantique)
Légende :
11 Rue du Lavoir, 44140 Aigrefeuille-sur-Maine, France
Genre : Image
Type : Stèle
Producteur : Christophe Durand
Source : © Cliché Christophe Durand Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur
Date document : 8 octobre 2017
Lieu : France - Pays de la Loire - Loire-Atlantique - Aigrefeuille
Analyse média
ICI
ONT ETE FUSILLES
le 5 Août 1944
GUILLOT Alphonse
Chef de groupe au Maquis Sud
PRIGENT Jean
Chef de Main au Maquis Sud
Contexte historique
GUIHOT Alphonse, Marie, Joseph écrit aussi GUILLOT
Né le 29 mai 1919 à Trignac (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), exécuté sommairement le 6 août 1944 à Aigrefeuille ; chaudronnier aux Forges d’Indre ; résistant.
Alphonse Guillot arriva très jeune à Indre où il fit sa scolarité. Il s’y maria et devint père. Chaudronnier aux Forges de Basse-Indre, il entra dans la résistance sous les ordres de Jean Ligonday, et sous le pseudonyme de Givet. Suite à un accrochage avec les troupes allemandes en 1943, recherché par la Gestapo, il rejoignit un maquis de Sud-Loire, le maquis de Princé.
Alors que le 5 août 1944, les Allemands étaient en déroute face à l’arrivée imminente des troupes américaines, Alphonse Guihot accompagné de Jean Prigent, partirent en mission mais la crevaison d’un pneu de leur moto les arrêta à Aigrefeuille où ils furent signalés et arrêtés par les gendarmes. Des soldats allemands les conduisirent à la mairie où ils furent exposés toute la journée sous un soleil de plomb. Ils les abattirent de deux coups de feu à 23 heures.
Une cérémonie se tint le 1er octobre à 15h à Basse-Indre en l’honneur d’Alphonse Guihot tué par les troupes allemands lors d’une mission. Son corps fut retrouvé sans qu’on connaisse exactement les circonstances de sa mort. Il était marié, père d’un enfant et en attendait un deuxième. Alphonse Guihot a été reconnu "Mort pour la Fance". Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Indre et, aux côtés de celui de Jean Prigent, sur une stèle commémorative dans le cimetière d’Aigrefeuille-sur-Maine, et à La Chevrolière au village de Chantemerle, sur le monument en l’hommage aux résistants de l’Armée Secrète Libération Nord 1943-1944 - "Ici est né le Maquis Nantes-Sud." Le 18 avril 1998, la municipalité dirigée par le socialiste Jacques Bargain (1989-2001) donna son nom à une esplanade de Haute-Indre, le long de la Loire.
PRIGENT Jean, Hervé, Marie
Né le 11 février1934 à Clisson (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), exécuté sommairement le 6 août 1944 à Aigrefeuille ; facteur ; résistant.
Le jeune Jean Prigent, célibataire, travaillait comme facteur auxiliaire à la poste de Clisson, commune où il habitait. ll entra dans la résistance au maquis de Sud-Loire. Alors que le 5 août 1944, les Allemands étaient en déroute face à l’arrivée imminente des troupes américaines, Alphonse Guihot accompagné de Jean Prigent, partirent en mission mais la crevaison d’un pneu de leur moto les arrêta à Aigrefeuille où ils furent signalés et arrêtés par les gendarmes. Des soldats allemands les conduisirent à la mairie où ils furent exposés toute la journée sous un soleil de plomb. Ils les abattirent de deux coups de feu à 23 heures.
Jean Prigent fut reconnu -Mort pour la France-. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Clisson et, aux côtés de celui de Alphonse Guihot sur une stèle commémorative dans le cimetière d’Aigrefeuille-sur-Maine, sur le monument en l’hommage aux résistants de l’ Armée Secrète Libération Nord 1943-1944 - "Ici est né le Maquis Nantes-Sud" à La Chevrolière au village de Chantemerle.
Annie Pennetier pour le Maitron des fusillés
"Alphonse Guihot"
SOURCES : Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J, fonds Sauvage, Trochu. — Arch. Dép. Loire-Atlantique, 1668 W 52, FTP 44-53, 2 octobre 1944. — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, 2001. — Ouest-France, le 23 avril 1998. — Camille François, La Résistance en pays nantais, op. cit. — Mémorial GenWeb.
"Jean Prigent"
SOURCES : Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J, fonds Sauvage, Trochu. — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, 2001. — AC 21 P 138451 . — Ouest-France, le 23 avril 1998. — Camille François, La Résistance en pays nantais, op. cit. — Mémorial GenWeb.