Analyse média

Cette plaque est située rue de la République, après la pharmacie, le long de la D 143.

A l'angle de la rue de la République et de la route de La-Châtre, trois corps gisent : ce sont les sevants du bazooka dont la torpille a explosé, Bernard Bruneau, Raymond Thibaud et Emile Richer. Un quatrième, le jeune Huguet, blessé, réussit à se traîner et à traverser la rivière. Secouru, soigné et caché dans une remise, derrière un écran de paille, il est hospitalisé le soir même et guérira rapidement.

Les recherches continuent et c'est un autre blessé, le jeune Tanton, qui est retrouvé près des châtaigniers, et explique que son groupe posté sous les châtaigniers a été pris à revers et qu'il est le seul survivant. Cinq corps seront relevés.

Le bilan de ce 20 août à Ardentes est lourd : 10 morts (5, 2 et 3) et 2 blessés qui, heureusement, guériront.

Contexte historique

Né le 4 décembre 1923 à Nohant-Vic (Indre), mort en action le 20 août 1944 à Ardentes (Indre). Soldat FFI. Fils de Georges, Clément Bruneau et de Marguerite Eugénie Valentin, Bernard Bruneau était domicilié à Tranzault (Indre). Soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il fut tué le 20 août 1944 dans l’après-midi, près de la route nationale (actuelle D 943), lors de la bataille qui opposa à Ardentes les FFI aux soldats allemands. Le 20 août, les soldats allemands quittaient Châteauroux et les FFI devaient retarder leur retraite. Jugement d’acte de décès du tribunal civil de Châteauroux du 10 avril 1945. « Mort pour la France », note du Secrétariat général des anciens combattants du 2 avril 1946. Son nom est inscrit sur la plaque installée à la base du monument aux morts d’Ardentes, ainsi que sur la plaque apposée sur le mur d’angle D943/rue de la République à Ardentes. (1)

Né le 2 mars 1924 à Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre), mort en action le 20 août 1944 à Ardentes (Indre). Soldat FFI. Fils de Lucien Thibaud et de Marie Louise Lecreux. Raymond Thibaud était domicilié à Etrechet commune de Neuvy-Saint-Sépulchre. Soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il fut tué le 20 août 1944 dans l’après-midi, près de la route nationale (actuelle D 943), lors de la bataille qui opposa à Ardentes les FFI aux soldats allemands. Le 20 août, les soldats allemands quittaient Châteauroux et les FFI devaient retarder leur retraite. Jugement d’acte de décès du tribunal civil de Châteauroux du 10 avril 1945. « Mort pour la France », note du Secrétariat général des anciens combattants du 27 août 1945. Son nom est inscrit sur la plaque installée à la base du monument aux morts d’Ardentes, ainsi que sur la plaque apposée sur le mur d’angle D943/rue de la République à Ardentes. (2)

Né le 3 mai 1924 à Tranzault (Indre), mort en action le 20 août 1944 à Ardentes (Indre). Soldat FFI. Fils de Maurice, Pierre Richer et de Marguerite, Eloïse Duris, Emile Richer était domicilié à Lierne, commune de Tranzault (Indre). Soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il fut tué le 20 août 1944 dans l’après-midi, près de la route nationale (actuelle D 943), lors de la bataille qui opposa à Ardentes les FFI aux soldats allemands. Le 20 août, les soldats allemands quittaient Châteauroux et les FFI devaient retarder leur retraite. Jugement d’acte de décès du tribunal civil de Châteauroux du 10 avril 1945. « Mort pour la France », note du Secrétariat général des anciens combattants du 20 mars 1945. Son nom est inscrit sur la plaque installée à la base du monument aux morts d’Ardentes, ainsi que sur la plaque apposée sur le mur d’angle D943/rue de la République à Ardentes. (3)