Nicolas Buchheit
Légende :
Photographie d'identité extraite de la carte de FFI de Nicolas Buchheit (groupement FFI de la Moselle).
Voir en album lié des effets personnels lui ayant appartenu dont son brassard des FFI de Moselle.
Genre : Image
Type : Photographie d'identité
Source : © Coll. Yannick Boyer Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc
Date document : Décembre 1944
Lieu : France - Grand Est (Lorraine) - Moselle - Metz
Contexte historique
Né le 28 octobre 1901 à Metz, Nicolas Buchheit y exerce la profession de mécanicien SNCF. Démobilisé du 15e Génie à Angoulême le 18 juin 1940 (sapeur de 2e classe), Nicolas Buchheit entend ce jour-là l'appel du général de Gaulle. Il rejoint le dépôt SNCF de Metz-Sablon où il est embauché comme auxiiaire par les Allemands. A titre individiduel, il favorise le passage de prisonniers évadés vers la zone occupée. En mars 1941, il constitue un premier groupe de résistance au sein du dépôt qui prend l'appellation de "Brigade Foch". Le groupe finit par compter une douzaine d'hommes. Les actions se multiplient : démoralisation des troupes allemandes par le lancement de rumeurs, diffusion des informations de la BBC, remplacement de la croix gammée sur les affiches officielles par la croix de Lorraine, collage de papillons et de V... Le groupe contribue aussi au passage de lettres et colis jusqu'en zone libre, à des vols d'armes, ainsi qu'au passage de prisonniers évadés.
Arrêté sur dénonciation le 10 juillet 1941, il est relâché par manque de preuves et après une perquisition infructueuse à son domicile. Décidé à poursuivre son combat clandestin, Nicolas Buchheit se lance dans le sabotage de locomotives. Le 15 août 1943, il est de nouveau arrêté et relâché sur l'intervention, auprès du chef de la gestapo de Metz, d'un chef de dépôt allemand fort compréhensif de la situation des Lorrains.
En janvier 1944, averti de l'imminescence d'une 3e arrestation, Nicolas Buchheit se résout à devenir clandestin puis rejoint les FFI de Metz avec le grade de sergent.
Le 18 novembre 1944, il se rend à Magny-lès-Metz pour prendre contact avec les troupes américaines. Il prend part aux combats pour la libération de Metz et de son secteur.
Décorations :
Croix de guerre avec étoile de bronze
Croix du Combattant volontaire de la Résistance (février 1952)
Croix du Combattant (avril 1952)
Médaille commémorative de la libération de Metz (20 novembre 1954)
Croix du combattant volontaire 1939-1945 (14 février 1958)
Médaille de la France libérée (19 novembre 1958)
Médaille militaire (4 mai 1963)
Fabrice Bourrée
Sources :
Service historique de la Défense, 16 P 96 020 (dossier Nicolas Buchheit)