Le sous-marin Rubis
Légende :
L'équipage du Rubis. au premier rang, le commandant Georges Cabanier, avec la mascotte du sous-marin et, à sa gauche, son second, Henri Rousselot.
Genre : Image
Type : Photographie
Source : © Fondation de la France Libre Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc
Contexte historique
Au moment de la déclaration de guerre, le sous-marin mouilleur de mines le « Rubis » est basé à Cherbourg puis à Bizerte. Le 1er mai 1940, il est mis aux ordres de l'amirauté britannique. Après avoir assuré une mission en Norvège, il rentre à Dundee en Écosse, le 30 juin, alors que l'armistice franco-allemand est entré en vigueur depuis 5 jours. La saisie des bâtiments français par les Britanniques commence, sauf pour le « Rubis » dont l'équipage, eu égard aux services rendus, est laissé libre d'action.
Son ralliement à la France Libre est en grande partie l'œuvre de son commandant, le lieutenant de vaisseau Cabanier. Malgré l'affaire de Mers el-Kebir, l'équipage du « Rubis » conserve sa volonté de servir la France Libre. Dès la mi-juillet, la quasi-totalité de ses membres décide de s'enrôler dans les FNFL. Fait marquant, sur les 50 hommes d'équipage, 31 resteront à bord du bâtiment durant toute la guerre.