Contexte historique

Le fort du Mûrier fait partie du système de défense de la ville de Grenoble, en bouclant avec le Fort du St Eynard la vallée du Grésivaudan. Sa construction fut décidée au début des années 1870 et sa construction s'étale de 1973 à 1878. A noter que ces deux forts ont rapidement été dépassés par les progrès techniques, surtout ceux de l'aviation.
Durant les années d'occupation de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands se servent du fort pour stocker des armes et des munitions. Le 4 janvier 1944, les occupants en représailles des actions de harcèlement de la résistance dans le secteur effectuent une rafle dans le hameau du Mûrier. Dans un premier temps, ils raflent la totalité des hommes valides, puis finalement relâchent la majorité de ces hommes, dont 12 seront envoyés, via Compiègne en camps de déportation. Cinq d'entre eux y trouveront la mort.

Les archives du Ministère des Armées attestent d'une attaque du Fort du Mûrier courant juillet par le 5ème bataillon de MOI (constitué par des éléments étrangers, notamment Polonais), en liaison avec la compagnie Stéphane. Cette attaque a permis de subtiliser 5 tonnes d’explosifs aux Allemands.