Chevigny Saint Sauveur (21) - Stèle Maquis

Légende :

DU 11 AU 22 AOUT 1944

NEUF PATRIOTES ONT ETE

FUSILLES DANS CE BOIS

PAR LA GESTAPO

PIERRE SOUILLER

JULIEN GOGOIS

ROGER JEANNET

CT GASTON PORTEFAIX

5 INCONNUS

PLAQUE ERIGEE EN LEUR

MEMOIRE SOUS LE

PATRONAGE DU SECOURS

POPULAIRE

Producteur : Jean-Pierre Petit

Source :

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Côte-d'Or - Chevigny-saint-Sauveur

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Analyse média

GOGOIS, Julien Henri Emile

Alias LUCIEN

Né le 08/05/1911 à Lézinnes(89)

Décédé le 11/08/1944 à Chevigny-Saint-Sauveur(21) Fusillé
Pas de concordance sur date de décés

Forces Françaises de l'Intérieur

Francs Tireurs et Partisans Français.
Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 261426

Inhumation : Carré des fusillés du cimetière communal – Dijon(21) Carré 6', tombe 70

Julien Gogois était le fils de Victor Louis et de Herselie Chapotin. Il se maria avec Lucienne Paulette Dorizi.

Membre de la Section de Boxe de l'Etoile Sportive Tonnerroise - (tombe familiale N°494 au cimetière communal de (89) Tonnerre) -

Il exerçait la profession de serrurier et était domicilié, 45 rue Berbisey à Dijon (Côte-d’Or).

Il a été exécuté par la Gestapo le 20 août ou 22 août 1944 (selon l’état civil), au lieu dit "La Forêt", au Bois du Roy, à Chevigny-Saint-Sauveur.

Son nom figure sur la plaque commémorative du "Bois du Roi", et sur le monument aux morts, à Chevigny-Saint-Sauveur.

JEANNET, Eugène Edmond Roger

Alias Capitaine BRUNE

Né le 15/08/1910 à Aiserey (21)

Décédé le 22/08/1944 à Chevigny-Saint-Sauveur (21) – Fusillé

Date de décès sur la tombe 20/08/1944 et acte de décès 22/08/1944 

Mort pour la France. 

Sources : Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 308445
Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 576379

Fils de Edmond, employé au chemin de fer et de Marie-Anne Gaudet. Il se maria le 11 avril 1936 à Dijon avec Hélène Charlotte Tachet. Il était instituteur et domicilié à Dijon. il entra dans la Résistance comme membre des FFI et devint un des adjoints du chef de la sous-région D1, le commandant René Alizon "Guy", sous le nom de capitaine "Brune" et commandait le secteur Sud du département. À ce titre il était chargé de l’inspection des maquis.

Il fut arrêté à Dijon et exécuté par la Gestapo le 20 août ou le 22 août 1944 (selon l’état civil), au lieudit "La Fôret", au Bois du Roy, à Chevigny-Saint-Sauveur.

Il fut identifié officiellement par jugement du tribunal civil de Dijon rendu le 20 septembre 1945 et il obtint à la même date la mention "Mort pour la France".

Il fut inhumé au cimetière de Chevigny-Saint-Sauveur puis transféré dans le carré militaire, tombe 55, au cimetière des Péjoces, à Dijon (Côte-d’Or).

Son nom figure sur la plaque commémorative du "Bois du Roi", et sur le monument aux morts, à Chevigny-Saint-Sauveur.

PORTEFAIX, Gaston Louis

Alias Capitaine PERROT

Né le 30/09/1902 à Bourges (18)

Décédé le 22/08/1944 à Chevigny-Saint-Sauveur (21) Fusillé
Forces Françaises de l'Intérieur.

Mort pour la France.

Sources : Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 486736
Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 663515

Commandant en chef des FFI de la 6ème région sur la Côte d'Or et la Saône et Loire - Saint Cyrien de la promotion du Souvenir (1921-1923) -  - Date du décès porté sur la tombe 11/08/1944 et 22/08/1944 sur acte de décès - Fils de Eugène Émile et de Madeleine Marie Louise MEREY, époux de Marie Madeleine Gervaise MAURISI - Domicile 32 , rue Berlier à Dijon (21) - Commandant d'infanterie, breveté d'État-major 

Gaston Portefaix était le fils d’Eugène Émile, adjudant au 95e régiment d’infanterie, âgé de 35 ans et de Madeleine Marie Louise Merey, âgée de 28 ans. Il se maria le 9 février 1929 à Paris 4e arrondissement avec Marie Madeleine Gervaise Maurisi.

Il suivit les cours de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et en sortit dans la promotion du Souvenir (1921-1923).

Il parvint au grade de chef de bataillon d’infanterie et breveté d’état-major. En décembre 1941 il fut nommé chef d’état-major de l’ORA (Organisation de Résistance de l'Armée) en Côte-d’Or. Il était membre de l’OCM (Organisation civile et militaire) et devint commandant en chef des FFI de la 6e région couvrant les départements de la Côte d’Or et de la Saône et Loire.

Il fut exécuté par la Gestapo le 20 août ou 22 août 1944 (selon l’état civil), au lieudit "La Forêt", au Bois du Roy, à Chevigny-Saint-Sauveur.

Il fut identifié officiellement par jugement du tribunal civil de Dijon rendu le 20 septembre 1945.

Il obtint la croix de chevalier de la Légion d’honneur en 1942, la Croix de guerre avec palmes, la Médaille de la Résistance et fut cité à l’ordre de l’armée à titre posthume.

Il est inhumé dans le carré militaire tombe 71, au cimetière des Péjoces, à Dijon (Côte-d’Or).

Son nom figure sur la plaque commémorative du "Bois du Roi", et sur le monument aux morts, à Chevigny-Saint-Sauveur.

SOUILLER ,  Pierre René

Alias YVES

Né le 30/01/1922 à Dijon (21)

Décédé le 11/08/1944 à Chevigny-Saint-Sauveur (21)

Forces Françaises de l’Intérieur

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 553968

Auxiliaire au service Matériel et Traction SNCF à Dijon-Perrigny - Marié, 1 enfant - 

Domicilié au 5 rue des Godrans à Dijon - Embauché le 13/12/1943 - Agent arrêté le 30/07/1944, n'étant pas retourné travailler en Allemagne à l'issue d'une permission, incarcéré, exécuté par les Allemands. 

Pierre Souiller était le fils de Paul Victor, employé au PLM et de Laurence Yvonne Thérèse Puget. Il se maria le 31 janvier l942 à Fontaine-lès-Dijon, avec Madeleine Lucette Georgette Lanier. Il en eut un enfant. 

Il fut exécuté par les Allemands le 11 août 1944 au lieudit "La Forêt", au Bois du Roy, à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or).

Il est inhumé dans le carré des fusillés, tombe 68, au cimetière des Péjoces, à Dijon.

Son nom figure sur la plaque commémorative du "Bois du Roi", et sur le monument aux morts, à Chevigny-Saint-Sauveur.


Le Maitron – Mémoire des Hommes - Gendweb

Contexte historique

Provisoirement, sous l’égide de Pierre Raviot assurant les fonctions de Maire, les corps furent ensevelis au cimetière qui était alors autour de l’église en attendant d’être reconnus et emmenés par les familles.

Les écrits précisent (Document des Ainés Ruraux de 2001) que c’est Eugène Raviot (fils de Pierre – l’adjoint assurant les fonctions de Maire à l’époque) qui a fabriqué gracieusement la grille qui entoure le monument.