Stèle Maquis Tarzan à Echalot (21)
Producteur : Jean-Pierre Petit
Source :
Détails techniques :
Proximité église – Carrefour Rue du Château et de la Rue de la Grande fontaine.
Stèle, Bloc de granite, Cercle avec bonnet phrygien avec annotation autour,<
Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Côte-d'Or
Analyse média
FRANCE
F.F.I. F.T.P.F
D'ABORD
CE VILLAGE ABRITA DURANT
L'OCCUPATION NAZIE LE PC DU GROUPE
TARZAN ET L'HOPITAL FFI DE LA REGION
MEMBRES DU GROUPE
TOMBES A L'ENNEMI
A LA MEMOIRE DES ANCIENS
DU GROUPE TOMBES DANS LES RANGS
DE LA 1ère ARMEE FRANCAISE
Plaque commémorative :
JIL L'OURS
A SES CAMARADES
TOMBES EN
COMBATTANT
Jean-Pierre Petit - Mémoire des Hommes – Le Maitron - Genweb
Contexte historique
MORELLE, Guy
Alias ABLETTE
Né le 24 juin 1924 à Rosières-en-Santerre (80)
Décédé le 08/09/1944 à Dijon(21)
Forces Françaises de l'Intérieur
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 430591
Guy Morelle entra dans la Résistance au groupe Tarzan qui était affilié au groupe Buckmaster puis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il prit le pseudonyme "Ablette". Début septembre 1944-F.F.I., le groupe Tarzan reçut l’ordre de l’E.M.-F.F.I. d’investir Dijon et d’aller occuper la Préfecture. Un corps franc parti de Messigny (Côte-d’Or) le 7 dans la soirée, sous les ordres de Jean Picot alias Jim, arriva le 8 vers deux heures du matin dans les faubourgs de Dijon. Les résistants se mirent à l’abri dans le lit du Suzon, affluent de l’Ouche traversant Dijon et la journée se passa à effectuer des reconnaissances pour juger de la situation. Le soir du 8 la 13e section à laquelle appartenait Guy Morelle reçut l’ordre de s’infiltrer dans Dijon pour renforcer le groupe de Jean Picot. Partie de Vantoux, près de Messigny elle fit sa liaison vers 22 heures. Les colonnes ennemies en retraite traversaient Dijon en provenance de la vallée de l’Ouche pour rejoindre la route de Langres passant tout près des positions FFI. Guy Morelle fut alors atteint par un coup de feu mortel dans le cours du Suzon. La section se replia laissant sur place le corps de Guy Morelle qui sera chargé le lendemain matin dans une charrette tirée par un cheval et conduit à Vantoux.
Son nom figure sur le monument aux morts du groupe Tarzan, à Echalot (Côte-d’Or).
BACK, Raymond Jean ( BACH sur monument)
Alias GIRAFE
Né le 8 avril 1924 à Dijon (21)
Décédé le 04/09/1944 à Etalante(21)
Forces Françaises de l'Intérieur - Maquis TARZAN
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 430591
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 26261
Raymond Back était le fils de Germaine Hélène Midonnet. Il fut légitimé par le mariage de sa mère le 4 mai 1929 à Selongey (Côte-d’Or) avec Jean-Pierre Back. Il était célibataire et était domicilié en dernier lieu à Drée (Côte-d’Or).
Il entra dans la Résistance après le 6 juin 1944 au maquis Tarzan affilié au groupe de l’IS Buckmaster puis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) avec le pseudonyme Girafe et le matricule 31 qui correspondait en gros à l’ordre d’arrivée au maquis. Le maquis Tarzan devint le 27 juillet 1944 le groupe franc mobile n° 1.
Le 4 septembre 1944 le groupe franc reçut la mission d’aller récupérer de l’essence dans deux wagons-citernes stationnés en gare d’Is-sur-Tille après avoir neutralisé la vingtaine de soldats allemands qui les gardaient. Trois sections commandées par Jean Kieffer, alias Loup furent chargées de l’opération. Les deux cars emmenant les hommes étaient peints selon les consignes (avec croix de Lorraine sur les ailes, étoile blanche sur le toit) et drapeau tricolore tendu sur le capot afin d’être reconnus par l’aviation alliée. La mission se mit en position de protection près de la ferme de Valbertier, à Is-sur-Tille pour attendre le retour de l’employé devant fournir des renseignements sur les effectifs ennemis stationnés en ville. Malgré les précautions prises les maquisards furent mitraillés par méprise trois fois de suite par l’aviation alliée. Sur un effectif de 40 hommes il y eut 7 tués dont Raymond Back et 8 blessés graves.
Les tués furent ramenés à Étalante et inhumés dans le cimetière communal le 6 septembre.
L’acte de décès fut dressé le 6 septembre sur la déclaration du capitaine Jean commandant le groupe franc mobile n° 1 Tarzan.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 16 août 1948.
Son nom figure sur le monument aux morts du groupe Tarzan, à Échalot et sur le monument aux morts, à Drée (Côte-d’Or).
BEAUNE, Gaston
Alias AIGLE
Né le 16/02/1922 à Paris(75)
Décédé le 23/07/1944 à Val Suzon(21) – Hameau se Sainte-Foy
Forces Françaises de l'Intérieur - Maquis TARZAN
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 41742
Gaston Beaune était entré dans la Résistance au maquis Tarzan créé par Jean Michaut, un ancien militaire vers le début 1944. Il en fut l’un des premiers volontaires avec le pseudonyme "Aigle". Après le débarquement en juin 1944, le maquis fut officiellement affilié aux Forces françaises d’e l’Intérieur (FFI).Il fut volontaire pour faire partie du corps-franc chargé des missions spéciales directement en liaison avec l’état-major FFI. Ces missions étaient principalement de rechercher les suspects et de les arrêter pour les juger ou les éliminer. Le 5 juillet 1944 l’EM-FFI demanda au groupe de préparer une expédition punitives contre des agents ennemis. Le 23 juillet six volontaires du corps-franc partirent effectuer cette expédition qui avait lieu au hameau de Sainte-Foy sur la commune de Val-Suzon (Côte-d’Or). L’opération se passa mal et les agents ennemis se défendirent en tirant sur les maquisards. Gaston Beaune fut tué sur le coup. Seul un des collaborateurs fut blessé.
BONIN, Auguste Emile
Alias MEDUSE
Né le 15/03/1907 à Dijon(21)
Décédé le 04/09/1944 à Etalante(21)
Forces Françaises de l'Intérieur - Maquis TARZAN - Sergent
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 70450
Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 26325
Auguste Bonin était le fils de Nicolas Jean, manouvrier et de Marie Anne Masson, ouvrière. Il se maria le 4 septembre 1926 à Dijon avec Marie Louise Valentine Monard. Il était domicilié à Dijon et exerçait le métier de marchand ambulant.
Il entra dans la Résistance au maquis Tarzan affilié au groupe de l’IS Buckmaster puis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) avec le pseudonyme Méduse 151.
Le 4 septembre 1944 le groupe franc mobile n° 1 du maquis reçut la mission d’aller récupérer de l’essence dans deux wagons-citernes stationnés en gare d’Is-sur-Tille après avoir neutralisé la vingtaine de soldats allemands qui les gardaient. Trois sections commandées par Jean Kieffer, alias Loup furent chargées de l’opération. Les deux cars emmenant les hommes étaient peints selon les consignes (avec croix de Lorraine sur les ailes, étoile blanche sur le toit) et drapeau tricolore tendu sur le capot afin d’être reconnus par l’aviation alliée. La mission se mit en position de protection près de la ferme de Valbertier, à Is-sur-Tille pour attendre le retour de l’employé devant fournir des renseignements sur les effectifs ennemis stationnés en ville. Malgré les précautions prises les maquisards furent mitraillés par méprise trois fois de suite par l’aviation alliée. Sur un effectif de 40 hommes il y eut 7 tués dont Auguste Bonin et 8 blessés graves. Il décéda à 17h30.
Les tués furent ramenés à Étalante et inhumés dans le cimetière communal le 6 septembre puis transférés à Dijon par la suite.
L’acte de décès fut dressé le 6 septembre sur la déclaration du capitaine Jean commandant le groupe franc mobile n° 1 Tarzan. Il fut rectifié par jugement du Tribunal civil de Châtillon-sur-Seine le 16 janvier 1945.
LANDINI, Jean André
Né le 12/10/1919 à Aignay le Duc(21)
Décédé le 08/09/1944 à Etalante(21)
Forces Françaises de l'Intérieur - Maquis TARZAN
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 335501
André Landini était le fils d’Ernest Jean et de Louise Clarisse Lamarre, tous deux jardiniers.
Il entra dans la Résistance au maquis Tarzan à Étalante, affilié au groupe Buckmaster puis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Le 8 septembre 1944 le maquis quitta Étalante pour s’installer dans un bois entre Saussy et Messigny. Un détachement du maquis dont faisait partie André Landini reçut la mission de se rendre à Châtillon-sur-Seine pour renforcer les unités FFI et alliées dans l’investissement de la ville. Au cours d’un arrêt à la ferme des Argilières, à Étalante, René Landini trouva la mort accidentellement.
MEILLAUD, Jean Bernard André
Alias CELIBATAIRE
Né le 07/07/1920 à Dijon(21)
Décédé le 01/11/1943 à Auberive(51)
Forces Françaises de l'Intérieur - Forces Françaises Combattantes ;
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 409051
Résistant dans la région de Recey-sur-Ource (Côte-d’Or), Bernard Meillaud fut tué en mission le premier novembre 1943, en se heurtant à un poste allemand à Auberive (Haute-Marne).
Le nom de Bernard Meillaud est inscrit sur le monument aux morts cantonal de Recey-sur-Ource.
N' GUYEN, François
Né à une date inconnue dans le protectorat d’Annam (Indochine)
Décédé le 24/07/1944 à Villecomte (21)
B.O.A./Forces Françaises de l'Intérieur
Mort pour la France :
Ouvrier forestier- Nen Nguyem était un volontaire annamite et entra dans la Résistance au maquis "Lucius" d’Avot créé autour d’un groupe BOA par Lucien Guillemot et fut affilié aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) le 17 juin 1944.
Le maquis fut actif dès sa création faisant sauter le 17 juin le pont à tablier métallique au PK 294 à Marey-sur-Tille (Côte-d’Or), sur la ligne de Troyes à Gray. Les sabotages ferroviaires vont se succéder lorsqu’un épisode dramatique survint le 24 juillet par suite d’une regrettable méprise. Un élément du groupe Surcouf de Chaignay venait de faire halte à Villecomte. À ce moment une voiture occupée par des hommes de Lucius passa sur la place et le groupe de Surcouf la prenant pour un véhicule de la Gestapo ouvrit le feu sur elle. Il était 21 heures. Trois hommes furent tués, Nen Nguyem et ses camarades Roland Parment et Henri Rivière. Un quatrième homme Roland Estivalet fut blessé par balles au pied et à la cuisse et par des éclats de grenade à la jambe et au bras.
Des cercueils de fortune furent préparés et les corps inhumés provisoirement à Mortière dans un bosquet, à la sortie du chemin dit « la grand’ vie » et de la « grande Sommière ».
PANSIOT, Jean
Alias LE SOLDAT
Né le 02/10/1924 à Gevrey-Chambertin(21)
Décédé le 04/09/1944 à Etalante(21)
Forces Françaises de l'Intérieur - Maquis TARZAN
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 456452
Jean Pansiot était célibataire. Il entra dans la Résistance après le 6 juin 1944 au maquis Tarzan affilié au groupe de l’IS Buckmaster puis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) avec le pseudonyme "Le Soldat" et le matricule 212, chiffre qui correspondait en gros à l’ordre d’arrivée au maquis. Le maquis Tarzan devint le 27 juillet 1944 le groupe franc mobile n° 1.
Le 4 septembre 1944 le groupe franc reçut la mission d’aller récupérer de l’essence dans deux wagons-citernes stationnés en gare d’Is-sur-Tille après avoir neutralisé la vingtaine de soldats allemands qui les gardaient. Trois sections commandées par Jean Kieffer, alias Loup furent chargées de l’opération. Les deux cars emmenant les hommes étaient peints selon les consignes (avec croix de Lorraine sur les ailes, étoile blanche sur le toit) et drapeau tricolore tendu sur le capot afin d’être reconnus par l’aviation alliée. La mission se mit en position de protection près de la ferme de Valbertier, à Is-sur-Tille pour attendre le retour de l’employé devant fournir des renseignements sur les effectifs ennemis stationnés en ville. Malgré les précautions prises les maquisards furent mitraillés par méprise trois fois de suite par l’aviation alliée vers 17h30. Sur un effectif de 40 hommes il y eut 7 tués dont Jean Pansiot et 8 blessés graves.
Les tués furent ramenés à Étalante (Côte-d’Or) et inhumés dans le cimetière communal le 6 septembre.
L’acte de décès fut dressé le 6 septembre à Étalante sur la déclaration du capitaine Jean commandant le groupe franc mobile n° 1 Tarzan. Il obtint la mention « Mort pour la France » par un bulletin du Service central de l’État civil en date du 27 octobre 1947.
PRIEURE, Pierre (PRIEURET sur monument)
Né le 29/03/1916 à Puymoyen(16)
Décédé le 04/09/1944 à Ertalante(21)
Forces Françaises de l'Intérieur - Maquis TARZAN
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 491229
Service historique de la Défénse, Caen AC 21 P 137657
Pierre Prieuré était marié.Il entra dans la Résistance après le 6 juin 1944 au maquis Tarzan affilié au groupe de l’IS Buckmaster puis aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) avec le pseudonyme "Le Lapin" et le matricule 165, chiffre qui correspondait en gros à l’ordre d’arrivée au maquis. Le maquis Tarzan devint le 27 juillet 1944 le groupe franc mobile n° 1.
Le 4 septembre 1944 le groupe franc reçut la mission d’aller récupérer de l’essence dans deux wagons-citernes stationnés en gare d’Is-sur-Tille après avoir neutralisé la vingtaine de soldats allemands qui les gardaient. Trois sections commandées par Jean Kieffer, alias Loup furent chargées de l’opération. Les deux cars emmenant les hommes étaient peints selon les consignes (avec croix de Lorraine sur les ailes, étoile blanche sur le toit) et drapeau tricolore tendu sur le capot afin d’être reconnus par l’aviation alliée. La mission se mit en position de protection près de la ferme de Valbertier, à Is-sur-Tille pour attendre le retour de l’employé devant fournir des renseignements sur les effectifs ennemis stationnés en ville. Malgré les précautions prises les maquisards furent mitraillés par méprise trois fois de suite par l’aviation alliée vers 17h30. Sur un effectif de 40 hommes il y eut 7 tués dont Pierre Prieuré et 8 blessés graves.
Les tués furent ramenés à Étalante et inhumés dans le cimetière communal le 6 septembre.
L’acte de décès fut dressé le 6 septembre à Étalante sur la déclaration du capitaine Jean commandant le groupe franc mobile n° 1 Tarzan.