Plaques commémoratives - FFI - DIJON (21)
Légende :
A LA MEMOIRE DES ENFANTS DE LA PATTE D'OIE
MORTS POUR QUE VIVE LA FRANCE
ERIGE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE SOUS L'EGIDE
DE LA SECTION DU SECOURS POPULAIRE FRANCAIS
Producteur : Jean-Pierre Petit
Source :
Détails techniques :
Plaque commémo apposée au mur en face de l'église - Square Père FOUCAULT – Rue du Père Foucault
Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Côte-d'Or - Dijon
Contexte historique
BRIGNOT, Christian
Né le 30/12/1903 à Auxonne(21)
Décédé le
Forces Françaises de l'Intérieur.
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Caen GR 16 P 91087
COUCHE, Georges
Né le 24/02/1917 à Nogent les Montbard(21)
Décédé le 16/05/1944 à Oranienburg(Allemagne)
Forces Françaises de l'Intérieur./Forces Françaises Combattantes
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Vincennes AC 21 P 108900
Service historique de la Défense, Caen GR 16 P 145416
DUBOST, Pierre
Né le 03/12/1923 à Dijon(21)
Décédé le 06/07/1942 à Dijon(21) - Fusillé
Forces Françaises de l'Intérieur.
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Caen GR 16 P 91087
Fils de Claudius Dubost, employé du PLM, militant communiste et résistant, et d’Henriette Masson, célibataire, Pierre Dubost, était ajusteur-tourneur sur métaux à l’usine Lipton à Dijon. Il participa à la reconstitution du mouvement de la Jeunesse communiste de Côte-d’Or en 1940. Il fut arrêté au domicile de ses parents, 11 rue Jehan Duvet à Dijon, le 11 janvier 1942 par les autorités allemandes accompagnées d’un inspecteur de la police française. L’arrestation était précédée d’une perquisition effectuée par les services du commissaire de la police judiciaire, Jacques Marsac. Ce dernier indiqua dans un rapport daté du 22 janvier 1942 : « qu’il a été trouvé un duplicateur ayant servi à tirer des tracts communistes et un livre de propagande intitulé « Histoire du Parti Communiste en U.R.S.S. » et qu’il a également avoué avoir participé au montage des bombes ».
Résistant communiste de Dijon, dans le groupe de Lucien Dupont de l’Organisation spéciale (OS), Pierre Dubost participa en effet à la fabrication de trois bombes artisanales dans l’usine où il travailla avec son collègue et camarade Serge Guillerme. Les bombes furent lancées par Lucien Dupont le 10 janvier 1942 contre la Soldatenheim, le foyer des soldats allemands, place du théâtre à Dijon. L’attentat toutefois manqué, entraîna l’arrestation de 25 autres ouvriers de l’usine Lipton et de quatre normaliens dijonnais : René Romenteau, René Laforge, Jean Schellnenberger, Pierre Vieillard, ainsi que l’ébéniste Robert Creux. Les normaliens et leur compagnon furent fusillés le 7 mars. Pierre Dubost fut condamné à mort le 29 juin 1942 pour « actes en faveur de l’ennemi » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 669 de Dijon et fusillé le 6 juillet suivant à 6 h 32 au stand de tir de Montmuzard à Dijon. Dans les deux dernières lettres qu’il adressa de la prison à ses parents, il écrit : « Au moment présent je suis toujours très courageux et ne pleure pas car je vais mourir à 6h30, mais dans des conditions inoubliables. C’est je crois, la plus belle mort que l’on puisse avoir ».
GIRARDOT, Gabriel René
Né le 29/01/1921 à Dijon(21)
Décédé le 01/10/1943 à Dijon(21)
Forces Françaises de l'Intérieur.
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Vincennes AC 21 P 195153 & AC 21 P 615592
Service historique de la Défense, Caen GR 16 P 257775
René Girardot était le fils de Henri Alfred, camionneur et de Henriette Marie Thérèse Tupin, employée au Service du Ravitaillement. Il était célibataire et demeurait à Dijon où il exerçait le métier de manœuvre.
Il entra dans la Résistance aux Francs tireurs et partisans français (FTP) en 1943, dans le groupe Lucien Dupont, dirigé par Jules Jacqueson, responsable régional.
Il fut abattu le 2 octobre 1943 dans la matinée, à la "Combe Saint-Joseph", quartier de la Patte d’Oie, à Dijon (Côte-d’Or).
Son nom figure sur la stèle à son nom et sur la plaque commémorative à son nom au square du Père de Foucauld, à Dijon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 3 janvier 1946 sur la décision du Secrétaire général aux Anciens combattants.
LABOREY, Ernest
Né le 18/03/1902 à Dijon21)
Décédé le 19/02/1943 à Diez(Allemagne) - Déporté
Capitaine / Forces Françaises de l'Intérieur./Francs Tireurs et Partisans Français
Légion d'Honneur
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Vincennes AC 21 P 61373
Service historique de la Défense, Caen GR 16 P 325697
SARDO, Louis
Alias FREDERIC
Né le 18/05/1999 à Dijon21)
Décédé le 13/12/1942 à Anger(49) – Fusillé
Médaille de la Résistance
Forces Françaises de l'Intérieur.
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Vincennes AC 21 P 151954 & AC 21 P 670244
Service historique de la Défense, Caen GR 16 P 53573
Fils d’un ouvrier carrier, Marcel Sardo épousa à Curel en avril 1921, Alice Millot, sans profession lors de leur mariage, et originaire de Curel où elle était née en 1897 ; le couple eut une fille.
Ouvrier carrier, Marcel Sardo était secrétaire permanent du syndicat général du Bâtiment de Dijon (Côte-d’Or) et responsable régional CGT du Bâtiment en 1936-1939.
Arrêté en mai 1941 à Plombières pour distribution de tracts, il fut condamné à six mois de prison. Libéré, il rejoignit les premiers groupes armés en Côte-d’Or.
En mars 1942, il fut envoyé dans le Maine-et-Loire comme responsable des FTP.
Dénoncé par un traitre, L.B., il fut arrêté à Trélazé le 12 décembre 1942 par des commissaires et des inspecteurs de la police judiciaire d’Angers.
Conduit à la gendarmerie et enfermé dans les locaux disciplinaires, il tira sur un gendarme puis se tira un coup de pistolet dans la tête. Grièvement blessé, il fut conduit à l’hôpital d’Angers où il mourut.
Reconnu Mort pour la France, il fut homologué à titre posthume Capitaine FFI et reçut la Légion d’honneur en 1946.
Le nom de Marcel Sardo est gravé sur le monument des fusillés à Angers et sur celui de Dijon.
PARIS, Marc
Alias Cdt BERGER
Né le 06/02/1986 à Pau(64)
Décédé le 14/05/1945 (Allemagne)
Forces Françaises de l'Intérieur./C.D.L.L.
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Vincennes AC 21 P 125953
Service historique de la Défense, Caen GR 16 P 458149 & GR 16 P 1187
MILLOT, Gabriel
Né le 204/03/1924 à Dijon(21)
Décédé le 19/11/1944 à Héricourt(70)
Forces Françaises de l'Intérieur./Régiment de Bourgogne
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Vincennes AC 21 P 93735
Gabriel Millot était le fils de André Joseph, employé au PLM et de Marie Louise Justine Picard, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Dijon.
Il s’engagea dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) au régiment de Bourgogne.
Le Régiment de Bourgogne ou 2e Régiment du Morvan avait été constitué à Dijon le 1er octobre 1944. Il était commandé par le commandant René Alizon. Au 11 octobre 1944, son effectif était de 2145 hommes. Le régiment quitta Dijon le 22 octobre 1944 pour être intégré à la 2e Division d’infanterie marocaine dans la région de Rougemont (Doubs). Il participa à l’offensive dans la trouée de Belfort et en Haute-Alsace.
Gabriel Millot était soldat à la 5e compagnie. Il fut tué à l’ennemi le 22 novembre 1944 au fort du Mont-Vaudois, à Héricourt (Haute-Saône).
La mention du décès fut transcrite à Dijon le 26 mai 1947.
Il est inhumé au carré des corps restitués, au cimetière communal des Péjoces, à Dijon (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de naissance le 7 juillet 1947.
Son nom figure sur le monument commémoratif de la 2e DIM, à Onans (Doubs).
LIGNIER, Hélène
Né le 07/09/1916 à Dijon(21)
Décédé le
Forces Françaises de l'Intérieur.
Mort pour la France
Service historique de la Défense, Caen GR 16 P 372853
CARRIER, Edmond
Né le 02/04/1908 à Dijon(21)
Décédé le 127/01/1941 à Donan(Allemagne)
Forces Françaises de l'Intérieur./Forces Françaises Combattantes
Mort pour la France : Pas d'information
RENDU, Suzanne
Aucune information
Service historique de la Défense, Vincennes AC 21 P 141155
Jean-Pierre Petit - Mémoire des Hommes – Le Maitron - Genweb