J'ai vu une montagne, poème de Moshe Schulstein
Légende :
Poème écrit par Moshe Schulstein, Paris ,1947
Type : poème
Producteur : MUREL
Source : © © in Dobrzynski Charles, Le miroir d'un peuple. Anthologie de la poésie Yiddish, éditions du Seuil, Droits réservés
Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris
Analyse média
Dans ce poème écrit en 1947, il n'y a plus de montagne sacrée, témoin de l'Alliance entre le peuple juif et Dieu.La nature elle-même s'efface. Ces monts jamais vus, de cendres, de chaussures sont les seuls témoins de l'anéantissement d'un peuple. Ils sont la preuve du crime et témoignent pour les disparus. Ce procédé est repris par d'autres poètes yiddish.
Sylvie Orsoni
Contexte historique
Moshe Schulstein (né à Kurow, Ukraine en 1911-mort à Paris en 1981). Il s'installe à Paris en 1937 et devient un des écrivains majeurs des cercles littéraires yiddish en France.
Oeuvres : Du pain et du plomb (1934), Sur les cendres de mon foyer( 1945),Un arbre parmi les ruines( 1947), Un-arc-en ciel par-dessus les frontières(1950), Une échelle vers le soleil( 1954),
Sylvie Orsoni
Sources
Dobrzynski Charles, Le miroir d'un peuple. Anthologie de la poésie Yiddish, éditions du Seuil, collection Domaine yiddish, Paris 1971.
Ertel Rachel,Dans la langue de personne,poésie yiddish de l'anéantissement, éditions Seuil, collection La librairie du siècle, Paris 1993.