Analyse média

Monument comprenant un ensemble de plaques commémoratives, une attestation d'authenfication des terres, une phrase  de Charles de Gaulle

Plaques commémoratives des Résistants et Déportés.

Plaque commémorative avec symboles de la croix de Lorraine et des camps d'exterminations.

Attestation d'authentification d'un sachet comprenant la terre de 7 camps de concentration.

Contexte historique

Une cérémonie ce dimanche a salué la mémoire des victimes fusillées ou déportées par les nazis.

Les victimes et héros de la déportation étaient honorés dimanche, au monument aux morts de Biarritz. Michel Gimon, représentant de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes a rappelé lors de son discours quelques chiffres sans doute pas assez connus, mais qui résonnent encore avec force. Biarritz comptait en 1940, 23 000 habitants. À la fin de 1944, 85 auront été déportés en camp de concentration, mais 5 n’y arriveront jamais, torturés ou assassinés dans les geôles nazies.

Selon le monument, sur ces 90 déportés, 35 étaient membres de la communauté juive. Ils seront raflés et envoyés dans des trains vers l’enfer. 27 seront exterminés dans le sinistre complexe d’Auschwitz, en Pologne. 

Quinze déportés rentrèrent

Cinquante-cinq Biarrots furent déportés pour faits de résistance. Sur ce total, 36 mourront dans les camps. 12 à Buchenwald, 6 à Dachau, 4 à Flossembourg, 3 à Mathausen, 3 à Ravensbruck, 2 à Neuengamme, 1 à Lublin, 6 à Sachsenhausen. Trois seront fusillés au Mont Valérien, à Fresnes et à la Citadelle de Bayonne. Et deux mourront sous la torture à Fresnes et à Totana (Espagne).