Laignes (21) - Stèle Maquis
Légende :
AUX
MORTS DE LA RESISTANCE
DANS LE
CANTON DE LAIGNES
Type : Photo stèle
Producteur : Jean-Pierre Petit
Source :
Détails techniques :
Stèle – Rue des Moulins – Place de la Résistance
Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Côte-d'Or
Analyse média
AIMON , Gaston
Né en 1919 à BUSSIERES(89)
Décédé le 22/08/1944 à LAIGNES(21) - Fusillé
Forces Françaises de l'Intérieur
Mort pour la France :
Fils de Jean-Pierre et de Marie ETTEUVILLE, Marié à Gabrielle POINTU - Mort pour la France au titre des victimes civiles en date du 09/10/1945 Son activité résistante n’est pas connue.Il a été fusillé le 22 août 1944 à quinze heures, à l’angle de la ruelle sur la Roche et de la rue des Moulins à Laignes. La plaque commémorative posée sur le lieu de l’exécution porte l’inscription « Ici contre ce mur, a été fusillé le 22 Août 1944 par un officier allemand, Gaston AIMON âgé de 25ans ».Son acte de décès fut dressé le lendemain sur la déclaration de son épouse.Il est inhumé au cimetière communal, à Laignes (Côte-d’Or).Il obtint la mention « Mort pour la France » au titre des victimes civiles de la guerre, par décision du secrétariat général aux Anciens combattants, en date du 9 octobre1945.
Son nom figure sur le monument aux morts de la Résistance dans le canton de Laignes et sur la plaque commémorative à son nom citée ci-dessus, à Laignes (Côte-d’Or).
BAILLY, Fred Bernard Né le07/09/1925 à La Chapelle Monthodon(02) Décédé le 19/09/1943 à Asnières en Montagne(21) Forces Françaises de l'Intérieur
4ème sous secteur groupe Vauban FTPF
Mort pour la France : Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 12262 Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 27944
Fred Bailly faisait partie des maquis de Bourgogne, au sein du groupe Vauban. Les résistants séjournèrent sur les bords du lac de Saint-Agnan (Nièvre), où a été érigé un monument : « En ces lieux ont hiverné de novembre 1943 à février 1944 les maquisards du Groupe Vauban F.T.P.F. de l’Yonne ».
Fred Bailly fut « blessé mortellement en service commandé » à la ferme des Essarts. Il fut victime d’un accident, comme le rapporte Robert Bailly (sans lien de parenté) : le 8 septembre 1843, Roland (Bernard Alix) arrive aux Essarts juste pour assister à un drame qui coûte la vie à Fred Bailly, un jeune clandestin venu de Seine-et-Marne :
« C’est mémorable pour moi, écrit Roland, puisque c’est le jour où je rentre au Vauban. Le maquisard P... décide de nettoyer son mousqueton mais une balle est restée dans le canon et c’est l’accident. Le coup part et Fred Bailly qui se trouve en face reçoit la balle dans le bas-ventre. La mort fut foudroyante. Il sera enterré aux alentours de la ferme ».
Fred Bailly fut reconnu « mort pour la France » à titre militaire . Son corps fut réinhumé dans le carré militaire du cimetière de Chelles (Seine-et-Marne).
BLONDEAU, Jean Paul Marcel Né le 6/07/1922 à Dijon(21) Décédé le 28/08/1944 à Nesle et Massoult(21) Forces Françaises de l'Intérieur
Mort pour la France : Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 65180
BON , Julien Né le 1/01/1922 à Larrey(21)
Décédé le 03/03/1944 à Laignes(21) – Fusillé Lieutenant /Forces Françaises de l'Intérieur/Réseau Jean Marie BUCKMASTER
Forces Françaises Combattantes.
Mort pour la France : Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 26060 Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 69451
Julien Bon était le fils de Jules, maréchal-ferrant et de Irma Léa Bourgeois, sans profession. Il était célibataire et demeurait à Larrey où il exerçait le métier de mécanicien.
Il entra dans la Résistance comme agent de l’Intelligence Service et recrutait pour le maquis.
Il fut abattu en cours de mission le 13 mars 1944 à 13 heures, par un tireur d’élite allemand en bordure de la voie ferrée, à environ deux cents mètres de la barrière de Martilly, à Laignes (Côte-d’Or). Une stèle érigée sur la RD 965 au passage à niveau en direction de Tonnerre rappelle l’événement.Il est inhumé au cimetière communal, à Larrey (Côte-d’Or).Il obtint la mention « Mort pour la France » le 9 juillet 1945 par décision du Secrétariat général aux Anciens combattants.
BONNEMAILLE , Louis René
Né le 18/07/1925 à Gondenans Montby(25) Décédé le 02/09/1944 à Puits(21) - Exécuté
O.C.M. - B.O.A./Réseau Action D
Forces Françaises Combattantes/ Forces Françaises de l’Intérieur. Légion d'Honneur – Médaille Militaire Mort pour la France : Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 71496
Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 713057 & AC 21 P 26615
De novembre 1943 à mai 1944 participe à la résistance dans le département du Doubs, il passe de l'Organisation Civile et Militaire au Bureau des Opérations Aériennes avec Roger VALZER - Recherché par les allemands quitte le département pour continuer la résistance sur la Côte d'Or - Le 31 août 1944, revenant d'un parachutage aux environs de Coulmier le Sec, Louis est arrêté. L'ennemi trouve sur lui sa lampe de signalisation ainsi que des documents. Incarcéré sur place, il renonce à s'évader pour ne pas exposer ses camarades de détention à des représailles par sa faute. Le 2 septembre 1944, peu après 18 h, les habitants de Puits entendent des coups de feu. Le lendemain il est retrouvé dans un fossé, route de Châtillon-Montbard. Il a été exécuté d'une balle dans la tête -
Inhumé au cimetière communal à Fontaine-lès-Clerval(25)
CHANCEL, Georges Alias BIG Né le 31/10/1922 à PARIS(75) Décédé le 10/06/1944 à JOIGNY(89) Forces Françaises de l'Intérieur – Groupe Mangin
Mort pour la France : Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 118736 Service historique de la DéfenseCaen 21 P 41657
Dit "BIG", tué au cours d'une action en compagnie de Casse-Cou (André Moulinier) - Résistant-Chef du groupe Mangin de Marcenay, 21 Blessé par balle à Villiers sur Tholon, 89 - Surnom BESS
Etudiant, était le fils de Paul Henri Chancel et de Marie Cécile Azais, domiciliés à La Vallette-du-Var (Var). Menacé par le STO, il rejoignit, dès juillet 1943, un petit maquis installé dans les bois proches de Marcenay, à une quinzaine de km à l’ouest de Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or), auquel il donna le nom de maquis Mangin et en devint rapidement le chef. Il semble que Georges Chancel soit déjà venu dans l’Yonne, dans l’été 1943, pour récupérer des armes parachutées pour le compte du réseau Jean-Marie Buckmaster installé dans la région d’Aillant-sur-Tholon (actuellement commune de Montholon, Yonne). Il est même fort probable qu’il ait fait partie, avec deux autres membres de ce maquis, du groupe de cinq personnes (quatre hommes et une femme) qui procéda, dans la nuit du 6 au 7 octobre 1943, au sabotage d’un train de munitions stationné en gare de Pontigny (Yonne). Un des auteurs du sabotage, Georges Vannereux, fut arrêté le lendemain à Saint-Florentin (Yonne) ; interné à la prison d’Auxerre, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Auxerre et fusillé au champ de tir d’Égriselles-Venoy le 8 novembre 1943.
Le 10 juin 1944, Georges Chancel était arrivé, avec un autre maquisard, Jean Thomas, au village de Villiers-sur-Tholon (Yonne) pour prendre contact avec un responsable du réseau Jean-Marie Buckmaster de l’Aillantais, dans le but de récupérer des armes pour son maquis. Après avoir déjeuné au village, ils furent avertis vers 15 h que des Allemands, sans doute à la recherche d’armes (un gros parachutage avait eu lieu dans la région trois jours avant), commençaient à perquisitionner les maisons. Georges Chancel et Jean Thomas, guidés par un jeune du village, s’enfuirent par les jardins. Arrivé à environ 500 mètres du village, Georges Chancel dut traverser un espace à découvert et c’est là qu’il fut touché par le tir d’un soldat allemand caché dans un champ de blé. Les Allemands le firent transporter chez le médecin d’Aillant-sur-Tholon, qui le fit transférer à l’hôpital de Joigny où il mourut de ses blessures dans la soirée.
Le nom de Georges Chancel figure sur la stèle édifiée sur le lieu où il fut blessé, à proximité de Villiers-sur-Tholon. Il figure également sur le monument aux morts de Villiers-sur-Tholon, sur le monument aux morts de la Résistance du canton de Laignes (Côte-d’Or), édifié à Laignes, et enfin sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre. Il obtint la mention « Mort pour la France »
FAUCHER ,Roger Lucien Henri Né le 16/11/1921 à Griselles(21) Décédé le 07/08/1944 à Ancy le Franc(89)
Forces Françaises de l'Intérieur/ Forces Françaises Combattantes.
Réseau : JEAN MARIE BUCKMASTER
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 182310
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 21710
Roger Faucher était le fils de Lucien Émile Henri Faucher, cultivateur et de Marguerite Augustine Basset, sans profession. Il entra dans la Résistance au groupe Richelieu, en Côte d’Or.
Assassiné avec Raymond PREGY à leur retour de mission alors qu'ils demandaient des médicaments pour leurs compagnons malades au maquis.
Il est inhumé dans le nouveau cimetière communal, à Ancy-le-Franc, en compagnie de Raymond Précy. Le monument porte l’inscription suivante : « Ont bien servi la Résistance, ont donné leur vie
Son nom figure à Laignes, sur le monument « Aux morts de la Résistance du canton de Laignes », et sur le monument aux morts de Griselles.
GALLAND, Paul Jean Justin
Né le 12/03/1915 à Tomblaines(54)
Décédé le 12/02/1945 à Bergen-Belsen(Allemagne) - Déporté
Francs Tireurs et Partisans Français
Médaille de la résistance décret du 22/09/1953
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 240040
Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 610813 & AC 21 P 190648
Fils de Paul Justin Auguste et de Louise Valentine QUIQUANDON , marié le 28/10/1940 à Poinçon les Larrey avec Ginette Irène Renée PEGHEON. Inscription sur la plaque à Larrey (21) Instituteur à cette école, a organisé la résistance, a été arrêté par la Gestapo le 19 mars 1943, déporté le 8 mai 1943, a été vu pour la dernière fois le 28 janvier 1945 au camp d'Orianenburg (Allemagne)-Déporté depuis Compiègne le 8/05/1943 à destination d'Oranienburg, interné à Sachsenhausen, affecté au kommando de travail de Küstrin dans l'usine de cellulose de la Zellwolle Zellulose Werk, kommando évacué en janvier 1945 sur Bergen-Belsen
GAUDRY, Louis Marcel Roger
Né le 30/09/1922 à Laignes(21)
Décédé le 15/11/1944 à Sainte Marie(25)
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 191656
Marcel Gaudry était le fils de Albert Eugène, plâtrier et de Augustine Georgette Andrée Lambert. Il était célibataire et domicilié à Laignes
Il entra dans la résistance au maquis Frac et s’engagea ensuite au 1er Régiment de Bourgogne. Il fut affecté au 2e Bataillon et à la 6e compagnie du capitaine Jean Forêt.
Le 15 novembre 1944, la compagnie reçut l’ordre d’attaquer vers Bretigney, la cote 336, le Bois du Chênois et Sainte-Marie (Doubs). Partie de Montenois elle se heurta à des unités allemandes bien retranchées dans des blockhaus et qui ouvrirent le feu au mortier et à la mitrailleuse. Les pertes FFI furent très lourdes. Il y eut 20 tués dont Louis Gaudry qui eut le bras et une jambe arrachés et mourut à Sainte-Marie et 36 blessés.
La mairie de Sainte-Marie n’a pas trouvé d’acte de décès.
GAUTHIER , Robert
Né le 13/04/1923 à Montreuil(93)
Décédé le 11/06/1944 à Ampilly le Sec(21)
Forces Françaises de l'Intérieur
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 247714
Service historiqu e de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 612851
A servi et ravitaillé la résistance Robert Gauthier était le fils de Fernand Georges, commerçant et de Fernande Gabrielle Poillotte, domiciliés à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or). Il était célibataire et demeurait à Châtillon-sur-Seine où il exerçait la profession de commerçant.Il fut élève au Lycée Désiré Nisard, à Châtillon-sur-Seine.
Il s’engagea en 1944 dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) au maquis de la forêt de Châtillon.
Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Robert Gauthier fut tué au combat le 11 juin 1944 vers six heures du matin, au bord de la Seine, à Ampilly-le-Sec (Côte-d’Or).Il est inhumé au cimetière communal à Marcenay (Côte-d’Or).Il obtint la mention « Mort pour la France ».Son nom figure sur la stèle commémorative, à Ampilly-le-Sec, sur le monument de la Résistance, à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or), sur la plaque commémorative 1939-1945 dans l’église Saint-Nicolas, sur la plaque commémorative au Lycée Désiré Nisard et sur le monument aux morts, à Châtillon-sur-Seine, ainsi que sur le monument aux morts, à Laignes (Côte-d’Or).
HUBYAndré
alias MEC
Né (Indéterminé)
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 297787
JOURDAIN , Harry
alias JOJO JOSE
Né le 15/02/1920 à Paris 14e (75 )
Forces françaises de l’intérieur (FFI)
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 312761
MAROT,Marceau
Né le 10/09/1920 à CHANNAY(21)
Décédé le 10/02/1945 à ORANIENBURG(Allemagne)
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 395583
Résistance Membres de la Résistance
Résistance Intérieure Française (RIF)
Agissait en isolé, ne faisait pas partie d'un mouvement de résistance
Fils de Roger et de Jeanne Martine BACQUIAT
Déporté le 08/05/1943 de Compiègne à Sachsenhausen (Allemagne), Matricule: 66554 à Sachsenhausen - Mention « Mort en déportation » - Cité dans le " Livre Mémorial des Déportés de France " de la F.M.D. Tome 1 (I.100) - Par le même convoi de déportation: MAROT Charles et MAROT Marcel, libérés à Mauthausen par la Croix-Rouge en 1945, MAROT Roland décédé peu de temps après son rapatriement - Inscrit aussi sur le monument aux morts de Channay
MAROT , Roland
Né le 02/09/1921 à CHANNAY(21)
Décédé le 25/08/1945
Forces Françaises de l’Intérieur (FFI)
Mention Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 395605
Mort des suites de sa déportation
Fils de Roger et de Jeanne Martine BACQUIAT
Déporté le 08/05/1943 de Compiègne à Sachsenhausen (Allemagne), Matricule: 66555 à Sachsenhausen - Libéré par l'Armée Soviétique le 24/04//1945 à Sachsenhausen - Mort peu après son retour, présumé décédé en France - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 (I.100) - Par le même convoi de déportation: MAROT Charles et MAROT Marcel, libérés à Mauthausen par la Croix-Rouge en 1945, MAROT Marceau mort en déportation - Inscrit sur le monument aux morts de Channay
MATHIEU, Michel
Né le 22/11/1927 à REHAINVILLER(54)
Décédé le 23/08/1944 à BISSEY LA PIERRE(21) - Fusillé
Forces Françaises de l’Intérieur (FFI)
Mention Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 403673
Michel Mathieu était le fils d’André Marie César, boucher et de Marie-Thérèse André, bouchère, domiciliés à Châtillon-sur-Seine. Il était célibataire et exerçait le métier d’apprenti boucher avec ses parents.
Il entra dans la Résistance en août 1944 aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) dans le groupe Corsaire. Le 22 août 1944 suite à l’attaque la veille par le maquis d’une colonne ennemie à la Grande Vesvres, le long de la RN65, près de Laignes (Côte-d’Or), une autre unité allemande venant de Châtillon-sur-Seine investit le village de Laignes. Michel Mathieu qui s’y trouvait avec son camion fut capturé par les Allemands en compagnie de Georges Pluvinage, un autre FFI appartenant au même groupe que lui. Les Allemands emmenèrent les deux résistants avec eux pour les conduire à Châtillon. Le convoi fut bloqué vers dix heures au lieu-dit "Crot de Bissey" car le maquis du groupe Richelieu avait fait sauter un petit acqueduc sur la route de Cérilly à Laignes. Michel Mathieu et son compagnon furent fusillés sur place en représailles, à Bissey-la-Pierre (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » qui figure sur son acte de décès qui avait été dressé le 25 août sur la déclaration d’un officier allemand.
Son nom figure sur la stèle commémorative érigée au bord de la D965, à Bissey-la-Pierre, sur les monuments aux morts, à Châtillon-sur-Seine et Laignes et sur la plaque commémorative 1939-1945 dans l’église Saint-Nicolas, à Châtillon (Côte-d’Or).
MEAN, Pierre André
Né le 05/02/1920 à Nicey (21)
Décédé le 30/10/1943 Vénarey les Laumes(21)
Forces Françaises Combattantes (FFC), Forces Françaises de l’Intérieur (FFI)
Réseau JEAN-MARIE BUCKMASTER
Médaille de la Résistance – Décret du 31/03/1947
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 408165
Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 89553
Pierre Méan était le fils d’Alphonse Louis, âgé de 40 ans, manouvrier et de Jeanne Émélie Mairet, âgée de 34 ans, sans profession. Il était célibataire et exerçait le métier d’ouvrier agricole.
Présumé requis du SO, Il entra dans la résistance avec le pseudonyme "Dédé" comme combattant du groupe Henri Bourgogne créé en mai 1943 dans le cadre de l’IS réseau Buckmaster. Il appartenait au Service National maquis n°6.
Il fut tué dans un engagement avec l’ennemi le 30 octobre 1943, rue Jean-Jacques Rousseau, à Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or).
Il fut réinhumé le 3 mai 1945 au cimetière communal, à Nicey (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et la Croix de guerre 1939-1945.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI)
Son nom figure sur le monument aux morts, à Ampilly-le-Sec, sur la plaque commémorative 1939-1945, à Nicey et sur le monument aux morts 1939-1945, à Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or).
PLUVINAGE ,Georges Henri
Né le 11/04/1910 à SAINT QUENTIN(02)
Décédé le 3/08/1944 à BISSEY LA PIERRE(21) - Fusillé
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 482454
Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 662418
Georges Pluvinage était le fils de Georges Louis, jardinier et de Marie Julie Deligne, jardinière, domiciliés à Larrey (Côte-d’Or). Il était marié avec Clémentine Hurley.
Il entra dans la Résistance en août 1944 aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) dans le groupe Corsaire. Le 22 août 1944 suite à l’attaque la veille par le maquis d’une colonne ennemie à la Grande Vesvres, le long de la RN65, près de Laignes (Côte-d’Or), une autre unité allemande venant de Châtillon-sur-Seine investit le village de Laignes. Georges Pluvinage fut capturé par les Allemands en compagnie de Michel Mathieu, un autre FFI appartenant au même groupe que lui. Les Allemands emmenèrent les deux résistants avec eux pour les conduire à Châtillon. Le convoi fut bloqué vers dix heures au lieu-dit "Crot de Bissey" car le maquis du groupe Richelieu avait fait sauter un petit acqueduc sur la route de Cérilly à Laignes. Michel Mathieu et son compagnon furent fusillés sur place en représailles, à Bissey-la-Pierre (Côte-d’Or).
L’acte de décès fut dressé le 25 août sur la déclaration d’un officier allemand.
« Fusillé par les Allemands », Georges La médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume (décret du 23 fév. 1959, JO du 7 mars).
Son nom figure sur le monument aux morts de Laignes et Larrey (Côte-d’Or) et sur la stèle commémorative de Bissey-la-Pierre (Côte-d’Or).
RAMOUSSIN , Albert
Né le 10/06/1925 à AISEY SUR SEINE(21)
Décédé le 10/06/1944 à VILLIERS LE DUC(21) – Tué à l'ennemi
Force Française de l'Intérieur.
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 499141
Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 139598
Albert Ramoussin était le fils d’André Émile, ouvrier tuilier et de Louise Lucienne Brocard, sans profession. Il était célibataire et demeurait à Étrochey (Côte-d’Or) où il exerçait la profession de cultivateur.
Il entra dans la Résistance dans les Forces françaises de l’Intérieur, au maquis de Châtillon-sur-Seine. Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Albert Ramoussin fut tué lors d’un engagement avec un détachement allemand en forêt de Châtillon le 10 juin 1944 au lieudit"Combe Vautrioli" à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or). Son corps fut retrouvé et identifié le lendemain et l’acte de décès dressé le même jour sur la déclaration de Flavien Lereuil, conseiller municipal et de son père, André Ramoussin.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 10 août 1945. Cette mention fut transcrite sur son acte de naissance le 28 janvier 1958.
Son nom figure sur le monument de la Résistance de la forêt de Châtillon, sur le monument à sa mémoire, à Villiers-le-Duc, sur le monument aux morts, à Aisey-sur-Seine et sur le monument aux morts de la Résistance dans le canton de Laignes, à Laignes (Côte-d’Or).
ROBERT , Hyacinthe Joseph Paul Romual
Né le 12/09/1904 à LA POSSESSION(Ile de la Réunion)
Décédé le 11/06/1944 à ESSAROIS(21) – Exécuté
Capitaine – Forces Françaises de l'Intérieur
Maquis de Bourgogne
Légion d'Honneur – Croix de Guerre
Mort pour la france :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 514160
Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 660158
Légion d'Honneur (JO le 21 juin 1946), citation: Médecin - Capitaine des Forces Françaises de l'intérieur de la 8ème Région a été fait prisonnier le 11 juin 1944 en soignant un blessé hors du décrochage effectué par les groupements de résistance de Châtillon. A été odieusement martyrisé puis assassiné par les Allemands - Cette nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec Palme -
Docteur en médecine à Laignes puis à Châtillon-sur-Seine (21)
Hyacinthe Joseph Paul Robert était le fils de Romuald et de Marie Joséphine Grenier. Il se maria avec René Hermeline Bizieu.Il vint très jeune en France où il fit ses études secondaires et médicales. Il fut interne à l’hôpital Saint-Michel, à Paris et en 1930 il vint s’installer comme docteur en médecine à Laignes où il fut élu conseiller d’arrondissement puis quelques années plus tard à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or). Lors de la mobilisation en septembre 1939, il fut envoyé dans les Vosges en tant que médecin lieutenant dans une ambulance chirurgicale. Démobilisé, il reprit son activité professionnelle dans le châtillonnais et devint un des premiers médecins du maquis. Le 13 octobre 1943, il fut arrêté par les allemands lors d’une opération de police puis relâché 15 jours plus tard faute de preuves. Il reprit son activité au maquis organisant le service sanitaire de la Résistance et devint en 1944 médecin capitaine des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) de la 8ème Région.
Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Après avoir soigné des blessés Le docteur Robert évacua avec la colonne du commandant Pougnadoresse. Il fut fait prisonnier le 11 juin 1944 à Buncey (Côte-d’Or) alors qu’il soignait un maquisard blessé lors du décrochage de la veille. Après avoir été horriblement martyrisé, il a été fusillé avec quatre autres maquisards dans le parc du château d’Essarois le 11 juin 1944 à 13h30. Son corps mutilé fut transporté dans la petite église d’Essarois puis ramené le lendemain à Châtillon-sur-Seine où il eut des obsèques en présence de toute la population le 14 juin.
Il est inhumé dans le cimetière communal Saint-Jean, à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or).
Il obtint la mention "Mort pour la France", transcrite sur son acte de décès.
Son nom figure sur la stèle commémorative d’Essarois, sur le monument aux morts de Laignes, sur le monument de la Résistance à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or) et sur le monument aux morts de La Possession (Réunion). Une rue de Châtillon-sur-Seine porte son nom.
SERBOURCE , André Abbel
Né le 11/11/1922 à LAIGNES(21)
Décédé le 09/07/1944 à POZZUOLI(Italie)
R.T.M. 2° Régiment de Tirailleurs Marocains
Mort pour la France :
TERRILLON, Raymond Jules Arthur
Né le 15/12/1922 à BOUIX(21)
Décédé le 08/02/1945 à DORA(Allemagne) - Déporté
Forces Françaises Combattantes (FFC) - Forces Françaises de l’Intérieur (FFI)
JEAN MARIE BUCKMASTER
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 565510
Déporté de Compiègne le 27/01/1944 pour Dora (matricule n°44583)
THOMAS ,Pierre
Alias LA FOUDRE
Né le 03/02/1922 à PARIS(75)
Décédé le 15/11/1943 à DIJON(21) (+ le 12/11/1943 MDH)
Forces Françaises de l’Intérieur (FFI)
Chef du maquis Mangin, en 1943
Mort des suites de blessures – (Tué au cours d'une mission MDH)
Mort pour la France :
Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 162643
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 569867
Jean-Pierre Petit - SHD-Caen et Vincennes.