Demande d’Allocation de Réfugiés
Légende :
Demande d’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka auprès du Service des réfugiés de la préfecture de Vaucluse datée du 15 décembre 1941
Genre : Image
Type : Demande d’allocation de réfugiés
Producteur : MUREL PACA
Source : © Archives départementales de Vaucluse, 3 W 264. Droits réservés Droits réservés
Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Vaucluse - Avignon
Analyse média
Des réfugiés avaient commencé à fuir le nord de la France dès la déclaration de la guerre en septembre 1939 puis surtout à partir de l’exode de mai-juin 1940. Le Vaucluse en comptait plusieurs milliers. Malgré l’armistice, des personnes continuèrent à s’y réfugier parce qu’elles avaient été expulsées de Moselle et d’Alsace, pour éviter l’enrôlement de force dans l’armée allemande dans les territoires annexés, pour fuir l’occupation ou la répression allemande. Yvonne de Komornicka appartenait à cette dernière catégorie.
Les réfugiés pouvaient recevoir de la part de l’Etat français une allocation pour les aider à reprendre une vie aussi normale que possible dans le département où ils s’étaient repliés.
Yvonne de Komornicka, née Roeschlin, arriva à Avignon le 10 septembre 1941 avec ses trois filles mineures, Christiane, Wanda et Hélène. Avant son départ de Nancy, elle était directrice du foyer du soldat à la caserne Thiry de cette localité. Elle percevait un salaire de 2 200 francs par mois. La partie concernant son conjoint est barrée car elle était veuve depuis 1930. Son veuvage est également mentionné dès la première ligne du formulaire dans la rubrique « nom et prénoms ». L’inscription en haut à gauche correspond à l’adresse de la famille lors de son installation à Avignon, 4 avenue des Châlets.
La demande d’allocation était réalisée auprès du service des réfugiés de la préfecture de Vaucluse sous le contrôle du maire de la commune où habitait le réfugié, en l’occurrence le maire d’Avignon ici, avant d’être envoyée au juge de paix président de la commission cantonale d’assistance. Chaque personne composant le foyer pouvait recevoir cette allocation (le chef de famille, le conjoint, les personnes à charge, les enfants ou les personnes seules). Le montant de l’allocation variait selon l’âge des enfants.
On peut supposer que la demande n’a pas été remplie par Yvonne de Komornicka elle-même car son nom de jeune fille est mal orthographié (Rochelin au lieu de Roeschlin) et l’encre et la graphie de la signature ne sont pas les mêmes que celles du reste du formulaire. On peut noter également la rapidité de la procédure puisque le dépôt de la demande, la transmission au maire d’Avignon et la signature de son adjoint délégué ont eu lieu le même jour, le 15 décembre 1941.
D’après les documents présents dans le dossier conservé aux Archives départementales de Vaucluse, Yvonne de Komornicka a obtenu cette allocation pour elle et ses filles (52,5 francs par jour qui se décomposaient ainsi : 15 francs pour elle et 12,50 francs pour chacune de ses filles). Quand elle fut embauchée par la mairie d’Avignon, son allocation fut supprimée à compter du 1er mars 1942 et celle de ses filles fut maintenue. Le fait de travailler ne supprimait pas obligatoirement l’allocation car si le salaire journalier était inférieur à l’allocation perçue, des aménagements avaient lieu. Elle gagnait alors environ 1 050 francs soit la moitié de son salaire nancéien.
Les pièces justificatives fournies par Yvonne de Komornicka pour obtenir cette allocation sont un certificat de l’Office départemental de placement stipulant qu’elle était à la recherche d’un emploi en décembre 1941 et un certificat de scolarité pour chacune de ses filles, élèves au lycée de jeunes filles d’Avignon.
Marilyne Andréo
Contexte historique
Yvonne Roeschlin était née le 13 juillet 1898 à Saulxures-sur-Moselotte dans les Vosges, elle était l’aînée de dix enfants. Son père était mécanicien et sa mère couturière. Elle grandit dans une famille chrétienne et très patriote, ses grands-parents paternels alsaciens avaient opté pour la France en 1871. Après la Première Guerre mondiale, elle rencontra à Paris un comte polonais, ingénieur industriel, Cornelius de Komornicki, qui s’était engagé dans l’armée américaine comme moniteur-pilote d’avion en 1917. Elle l’épousa dans la capitale française le 25 juillet 1923. De cette union naquirent trois filles, Christiane le 17 mars 1924 à Baden, en Autriche, Wanda le 23 juillet 1925 à Birmandreis, en Algérie, et Hélène le 8 novembre 1926, à Alger. Son époux décéda le 9 février 1930 à Alger. Yvonne de Komornicka retourna dans sa Lorraine natale et au moment de la déclaration de la guerre, elle résidait à Nancy où elle exerçait la profession de directrice du foyer du soldat à la caserne Thiry. Elle y organisa en juin 1940 un réseau d’évasion pour les soldats prisonniers passant par Poligny, Arbois et Bourg-en-Bresse. Ses filles l’aidaient déjà dans cette mission.
Elle quitta la Meurthe-et-Moselle le 9 septembre 1941, sous la menace d’être arrêtée pour ses activités anti-allemandes, elle avait été dénoncée par une voisine qui espérait ainsi récupérer son appartement. Munie d’un mince bagage, la famille de Komornicka passa la ligne de démarcation clandestinement et gagna la zone non occupée. Elle s’installa à Avignon où Yvonne travailla comme agent d’enquêtes administratives à la mairie de la ville. Elle venait en aide aux réfugiés lorrains et elle rencontra à cette occasion l’abbé Krebs, aumônier des réfugiés lorrains.
Elle rallia grâce à lui le mouvement Combat, quelques semaines après son arrivée à Avignon, le 1er novembre 1941, elle s’occupait alors du service social de l’organisation. Après le départ précipité de l’abbé Krebs, et à sa demande, elle prit la tête de Combat dans le Vaucluse en août 1942 et elle devint « le capitaine Kléber ». Elle fut responsable du ROP (recrutement, organisation, propagande). Lors de réunions organisées chez elle, elle reçut des responsables régionaux de la Résistance comme Henry Aubry « Avricourt », Maurice Chevance « Bertin », Max Juvénal, le colonel Léon Duboin « Camille » ou le général Gaston Schmitt. A la carrosserie Allignol à Avignon, elle rencontra Jean Moulin « Max » dans l’optique de fédérer les mouvements de la Résistance. La fusion réalisée entre les mouvements Combat, Franc-Tireur et Libération-Sud, elle dirigea ensuite les Mouvements Unis de la Résistance (MUR) dans le Vaucluse. Elle créa également le groupe-franc Kléber qu’elle confia à Jean Garcin « Bayard ». Celui-ci dans ses mémoires revint sur sa rencontre avec « Kléber » qui ne pouvait être selon lui qu’un homme comme la plupart des dirigeants de la Résistance.
« Barthélémy Rique m’appela, ce devait être fin 1942 ou début 1943. Au rendez-vous fixé chez lui, à Orange où il vivait encore en famille, il m’apprit la constitution des MUR et la désignation de son chef départemental, Kleber. Il ne m’en dit pas davantage et je ne me perdis pas en conjonctures. On verrait bien. Ce pseudonyme évocateur d’un authentique homme de guerre sonnait bien à mes oreilles. L’action se précisait […]. Au jour donné, Casimir [pseudonyme de Rique] dont je ne sais encore aujourd’hui s’il me ménageait malicieusement la surprise, m’emmena devant une villa modeste située boulevard Sixte-Isnard, au 4, de la rue des Chalets, à Avignon. Une jeune fille, dix-sept ans, gracieuse et bien faite, nous ouvrit la porte. Elle reconnut Casimir et nous annonça qu’elle allait chercher maman. Celle-ci ne se fit pas attendre. C’était une jolie femme, la quarantaine souveraine, le regard direct sous une chevelure d’ébène. Elle nous serra la main et m’examina, me toisa serait plus exact, d’un œil où se mêlaient autorité naturelle et sympathie. J’étais déjà sous un charme qui devait durer près de cinquante ans. Cette femme en imposait, c’était indubitable. Mais en bon méridional je ne pouvais imaginer qu’une chose. Elle ne pouvait être que l’épouse de ce Kleber dont j’étais venu faire la connaissance et prendre les ordres… C’est alors que Casimir mit un comble à mon ébahissement :
- Voilà, Jean. Je te présente Kleber. […]
Il y fut question de ce qui m’intéressait au premier chef, la création au sein des MUR de Groupes francs chargés de l’action immédiate, des sabotages comme de la protection des autres activités de l’organisation. Je n’osais m’aventurer à une déclaration de candidature immédiate. […] Quel soulagement fut le mien lorsqu’en terminant sur ce sujet (j’appris ensuite que je n’avais été convoqué que pour cela) elle m’adouba et me rebaptisa sur un ton définitif :
- Tu seras le chef des Groupes Francs, et ton nom sera Bayard !
Notre visite s’acheva sur une main offerte à une telle hauteur qu’il n’était pas question de la serrer. Le baisemain n’était pas mon fort. Je fis donc de mon mieux.
J’avais rendez-vous le soir même avec Jules Ten et Alphonse Begou. Ils savaient que l’union avait été décidée et que nous allions avoir à travailler dans la nouvelle organisation. Nous buvions un pastis de fabrication artisanale […].
- Alors ? questionna Begou. Le patron, qui c’est ?
Je pris mon temps pour répondre. Sous nos latitudes, il y a des précisions qui sont difficiles à fournir.
- Il s’appelle Kleber, avançais-je prudemment.
- Kleber, c’est bon, approuva Ten. Comment il est ?
Lâchement, je préférais répondre en provençal.
- Es oune fume… [c’est une femme]
Ils se regardèrent. Sans doute pensaient-ils que j’étais devenu fou.
- Oui, c’est une femme ! répétais-je d’un ton qui défiait toute remarque désobligeante.
- Et bien quoi ? C’est une femme… Et alors ? fit Begou d’une voix forcée. C’est très bien…
Ten ne dit rien. Il se contenta de boire un verre jusqu’à la dernière goutte et s’en tint là. Pour ma part, j’eus la faiblesse de leur cacher que j’avais baisé la main de Kleber ».
Comme agent P2, elle participa à la mise en place de la Section d’Atterrissage et de Parachutage (SAP) de la région R2 à partir du 15 septembre 1943. Ses filles l’assistèrent dans ses missions notamment comme agents de liaison.
Elle fut interpellée le 23 octobre 1943 dans son bureau du service social rue Joseph Vernet par la Gestapo d’Avignon et son chef Müller. « Il y avait un grand type derrière la porte quand je suis arrivée et une femme des cités Louis Gros qui m’attendait. Le chef de bureau, la mine défaite, me dit : « Madame, ce monsieur vous demande. » Et moi, m’adressant à lui : « Vous avez une convocation ? Chacun son tour. » J’avais sur moi, dans une manche, une feuille de papier pelure jaune pleine de renseignements, je l’ai avalée. On avait une réunion à 11 heures ; Fernande Peyre qui était agent de liaison était là, je lui ai murmuré entre les dents de mettre le réseau en veilleuse […].
On m’a emmené chez moi rue des Chalets pour perquisitionner. Il m’a dit « On nous téléphone, votre nom est différent, on est allé au fichier mais on ne vous a pas trouvée… […] vous êtes un danger pour l’armée d’occupation, vous avez eu des activités à Nancy. » […] Il m’a dit aussi qu’il était scandaleux pour lui de voir dénoncer une veuve de trois enfants.
On m’a enfermée dans la cellule n°4 à la caserne Hautpoul. Sur le bas flanc, la paillasse avait des taches de sang ; il y avait juste un petit fenestron, un seau de toilette, j’avais des chaussures de sport Bailly, je m’inquiète de mes filles qui allaient revenir de l’école, je tape à coups de pieds dans la porte. « Il faut que je prévienne mes enfants », on m’apporte du papier à lettres et des enveloppes. J’écris aux enfants, nous devions aller le soir au cinéma Le Rex : « Il n’y a que la rue pour nous séparer. A bientôt. » Une deuxième lettre au maire : « Je vous confie le soin de veiller sur mes enfants jusqu’à mon retour. » Il a donné l’ordre de payer mon salaire pendant les deux ans où je n’étais pas là. »
Après avoir été emprisonnée à la caserne d’Hautpoul du 7ème génie dans la cité des papes, à la prison Saint-Pierre et aux Baumettes à Marseille, au fort de Romainville, elle fut transférée, le 15 février 1944, à Aix-la-Chapelle puis dans les prisons successives de Hanovre, de Düsseldorf, de Hambourg, enfin au camp de Ravensbrück, le 17 mars 1944, au block 32. En raison de son nom d’épouse d’origine polonaise, elle y subit des expériences médicales comme d’autres prisonnières polonaises. Elle fut libérée le 23 avril 1945 et via la Suède, rapatriée le 23 juin. Elle retrouva ses filles à l’hôtel Lutetia à Paris le 14 juillet.
Elle réintégra les services sociaux de la municipalité d’Avignon. Elle se présenta en vain aux élections municipales d’octobre 1947 sur la liste du Rassemblement du peuple français.
Elle a la particularité assez exceptionnelle d’avoir été homologuée trois fois pour ses services dans la Résistance intérieure française (RIF) au sein du mouvement Combat du 1er novembre 1941 au 23 juin 1945, dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) dans le secteur d’Avignon du 1er janvier 1943 au 14 septembre 1943 et dans les Forces françaises combattantes (FFC) pour sa participation à la SAP R2 comme agent P2 du 15 septembre 1943 au 23 juin 1945. Les autorités militaires lui octroyèrent le grade de capitaine et elle reçut la Légion d’honneur remise le 8 mai 1949 par le général Magnan, commandant la 9ème région militaire, lors d’une cérémonie publique sur la place du Palais à Avignon. D’autres distinctions lui furent attribuées comme une citation à l’ordre de l’armée portant attribution de la croix de guerre avec palme et une citation à l’ordre de la division portant attribution de la croix de guerre avec étoile d’argent, la médaille de la Résistance avec rosette et le diplôme national de passeur. Elle a obtenu le titre de déportée résistante en 1951 et la carte de combattant volontaire de la Résistance (CVR) en 1952. Elle siégea à la commission d’homologation des Forces françaises combattantes de l’intérieur (FFCI) de Vaucluse. Elle est décédée le 31 octobre 1994, à l’âge de 96 ans. Depuis 1999, une rue d’Avignon lui rend hommage.
Ses filles, encore mineures en 1940, l’assistèrent à Nancy et ensuite à Avignon. Les services dans la Résistance de Christiane, l’aînée, ont été homologués pour le mouvement Combat à partir du 1er janvier 1943. Les trois sœurs étaient des agents P1 de la SAP R2 à compter du 15 septembre 1943, date à laquelle leur mère mit en place cette structure. Christiane fut homologuée agent P2 à compter du 1er juin 1944. Elle faisait fonction de secrétaire et d’agent de liaison. Après l’arrestation de sa mère, elle se plaça sous les ordres de son successeur, Paul Faraud, elle devint la secrétaire de Lucien Gauffre, chef départemental de l’Armée secrète (AS), et, en juin 1944, de Max Juvénal, chef régional des MUR. Christiane et Wanda ont reçu la croix de guerre avec étoile de bronze, la médaille de la Résistance et le diplôme de passeur. Wanda succéda à sa mère à la tête du service social des MUR du Vaucluse et assura de nombreuses liaisons entre la SAP et les maquis. Dans l’espoir de retrouver leur mère, Christiane et Wanda s’engagèrent dans les services de rapatriement des prisonniers déportés au sein de l’armée canadienne pour la première et de la Mission militaire de liaison administrative (MMLA) pour la seconde. La cadette, Hélène, a appartenu aux Groupes-francs, services homologués à partir du 20 novembre 1943. Elle, aussi, était agent de liaison. La médaille d’argent de la reconnaissance française lui a été décernée. Elles furent toutes les trois homologuées sous-lieutenant et elles ont été reconnues CVR en 1953.
Marilyne Andréo
3 W 264, AD Vaucluse, Réfugiés alsaciens lorrains : demandes de secours, correspondance. 1941-1942.
99 W 5 797, AD Vaucluse, Dossiers concernant les demandes et les attributions de médaille.
1 J 346, AD Vaucluse, Enregistrements (numérisés) de témoignages sur la Résistance (1978-1980).
ONAC Vaucluse, Dossiers de demande de la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) de Christiane de Komornicka, de Hélène de Komornicka, d’Yvonne de Komornicka et de Wanda Hudault née de Komornicka.
72 AJ 46, Archives nationales, Archives du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, Mouvements Combat, Dossier n°3, pièce 21, Témoignage d’Yvonne de Komornicka recueilli par Marie Granet.
21 P 581 326, DAVCC Caen, Dossier de déporté résistant d’Yvonne de Komornicka.
GR 16 P 517 097, SHD Vincennes, Dossier d’homologation des services d’Yvonne Roeschlin épouse de Komornicka.
GR 16 P 166 564, SHD Vincennes, Dossier d’homologation des services de Christiane de Komornicka.
GR 16 P 166 565, SHD Vincennes, Dossier d’homologation des services d’Hélène de Komornicka.
Hervé Aliquot, Le Vaucluse dans la guerre 1939-1945 : la vie quotidienne sous l’occupation, Le Coteau, Editions Horvath, 1987, p. 84-88, 91, 97.
Claude Arnoux, Maquis Ventoux, Résistance et répression en Provence pendant la Seconde Guerre mondiale, Avignon, Aubanel, 1994, p.51-52.
Aimé Autrand, Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération mai 1940-25 août 1944, Avignon, Aubanel, 1965, p. 79, 211, 216-218, 248-249.
Département de Vaucluse, 84 Le Mag, Visages du Vaucluse,Hors-série, 2020, p.51-59.
Jean Garcin, Nous étions des terroristes, Avignon, Barthélémy, 1996, p. 39-41.
Robert Mencherini, « Komornicka, Yvonne de, Kléber (1898-1994) » in François Marcot, Bruno Leroux, Christine Levisse-Touzé (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, 2006, p. 450-451.
Jocelyne Riffault, « Yvonne de Komornicka », in Portraits de femmes en Vaucluse, Club Azertyuiop, Avignon, Club Azertyuiop, 2002, p. 188-190.
Service éducatif des Archives départementales de Vaucluse et du Centre départemental de documentation pédagogique, La Résistance en Vaucluse. Documents et témoignages, Avignon, CDDP, 1980, documents 33, 34, 35, 37, 114 et 164.
Association départementale des Combattants volontaires de la Résistance de Vaucluse et départements limitrophes, « Madame Yvonne de Komornicka (alias « Kléber »), chef du mouvement Combat de Vaucluse ». 22 février 2019. [En ligne]. http://cvrduvaucluse.canalblog.com/archives/2019/02/22/37122509.html [consulté le 4 août 2021].
Archives départementales de Vaucluse, « La Résistance au féminin : Yvonne de Komornicka ». [En ligne]. https://archives.vaucluse.fr/documents-a-savourer/histoires-d-archives/la-resistance-au-feminin-1960.html [consulté le 4 août 2021].
Dossier n°1 323 de demande de l’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka
Couverture du dossier de la demande de l’allocation de réfugiés portant mention de l’attribution de l’allocation et de son montant
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Allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka
Dossier n° 1 323 de demande de l’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka
Note de la mairie d’Avignon du 26 février 1942 signée par l’adjoint délégué portant proposition de suppression de l’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka et maintien de celle de ses filles. Cette note est collée sur la couverture du dossier
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Allocation de réfugiés d’Yvonne de KomornickaDossier n°1 323 de demande de l’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka
Lettre du 16 décembre 1941 du chef de bureau n°4 de la mairie d’Avignon adressée à Madame de Komornicka demandant des pièces justificatives (certificat de scolarité de ses filles) pour compléter son dossier.
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Allocation de réfugiés d’Yvonne de KomornickaDossier n°1 323 de demande de l’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka
Certificat de scolarité de Wanda de Komornicka inscrite au lycée de jeunes filles d’Avignon dans la classe de 4ème B pour l’année scolaire 1941-1942, daté du 17 décembre 1941 et signé par la surveillante générale J. Maridet
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Allocation de réfugiés d’Yvonne de KomornickaDossier n°1 323 de demande de l’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka
Certificat de scolarité de Christiane de Komornicka inscrite au lycée de jeunes filles d’Avignon dans la classe de philosophie pour l’année scolaire 1941-1942, daté du 17 décembre 1941 et signé par la surveillante générale J. Maridet
Archives départementales de Vaucluse – 3 W 264 – Réfugiés alsaciens lorrains : demandes de secours, correspondance. 1941-1942. Tous droits réservés
Allocation de réfugiés d’Yvonne de KomornickaDossier n°1 323 de demande de l’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka
Certificat de scolarité d’Hélène de Komornicka inscrite au lycée de jeunes filles d’Avignon dans la classe de 4ème B pour l’année scolaire 1941-1942, daté du 17 décembre 1941 et signé par la surveillante générale J. Maridet
Archives départementales de Vaucluse – 3 W 264 – Réfugiés alsaciens lorrains : demandes de secours, correspondance. 1941-1942. Tous droits réservés
Allocation de réfugiés d’Yvonne de KomornickaDossier n°1 323 de demande de l’allocation de réfugiés d’Yvonne de Komornicka
Justificatif de recherche d’emploi signé à Avignon par le directeur de l’Office départemental de placement de Vaucluse au nom d’Yvonne de Komornicka, daté du 16 décembre 1941
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