PLAQUES ET TRACES DES TIRS de l’ARTILLERIE FRANÇAISESUR LE MUR EST DE LA BASILIQUE NOTRE-DAME DE LA GARDE

Légende :

Sur le mur oriental de la basilique, ont été conservées les traces des tirs de l'artillerie française. Quatre plaques en français, allemande, anglais et italien rappellent ces faits.

Genre : Image

Type : Photographie

Producteur : MUREL PACA

Source : © Sylvie Orsoni Droits réservés

Détails techniques :

Est inscrit : « Ce mur porte la trace de la bataille ayant précédé la libération de Marseille. 15 25 août 1944 

Mur est de la basi

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Marseille

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Contexte historique

HISTORIQUE

 -         du lieu pendant la Seconde Guerre mondiale

Le 24 août au soir, le général de Monsabert décide d'attaquer la garnison allemande retranchée dans la colline de Notre-Dame de la Garde et dans le fort Villars (nom officiel du fort Notre-Dame de la Garde). Le 25 au matin, une préparation d'artillerie a lieu. A partir de la terrasse du palais Longchamp, les observateurs d'artillerie règlent le tir des batteries françaises positionnées à la périphérie de la ville, à La Valentine et à Chateau-Gombert. Pour préserver le monument, le général de Montsabert choisit d'utiliser des obus fusants qui explosent en l'air et libèrent des éclats d'acier mortels pour les êtres humains mais qui épargnent la basilique.

 -         du mémorial

Lors de la restauration de la basilique après la guerre, il a été choisi de laisser quelques traces d'impacts sur le mur est et d'apposer quatre plaques explicatives pour les visiteurs. Le 15 août rappelle la date du débarquement de Provence et le début de la libération du sud-est de la France. Le 25 août marque la fin de la bataille de Notre-Dame de la Garde proprement dite.

 


Sylvie Orsoni

BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES

 

Roger Audibert, Libération de Marseille. Prise de Notre-Dame de la Garde. Août 1944, Gap, Chez l’auteur. Imprimerie des Alpes, 1986, 28 p. ;

Roger Audibert, Campagne de Tunisie. Les zouaves font « la belle » à Tunis. De janvier à fin mai 1943/ Campagne de France. Prise de Notre-Dame de la Garde. Combats du 23 au 28 août 1944/ Campagne d’Allemagne. Camp de la mort de Vaihingen, libéré le 7 avril 1945. Du 31 mars au8 mai 1945, Gap, Chez l’auteur. Imprimerie des Alpes, 1990, 75 p. /40 p./ 11 p. ;

Roger Audibert, De la prise de Notre-Dame de la Garde à la libération du camp de la mort de Vaihingen, Marseille, Autres Temps,1994, 155 p. ;

Commandant Crosia, Marseille 1944 victoire française, Paris-Lyon, Éditions Archat, 1954, 159 p., p. 78-86. ;

Joseph Houlin, Notre-Dame de la Garde. Bataille et délivrance, 15-28 août 1944, Lyon, Lescuyer, 1951, 63 p. ;

Pierre Ichac, Nous marchions vers la France, Paris, Amiot Dumont, 1954, 286 p., p. 269-275. ;

Général de Monsabert, Notes de guerre, Paris, édtions Jean Curuchet, 2000, 399 p., p. 275 et sq.;

André Négis, Marseille sous l’occupation, Paris-Marseille, Ed. du Capricorne, 1947, 367 p. (avec index des noms), p. 281 et sq.

 

Adrien Blès, Dictionnaire historique des Rues de Marseille, Marseille, éditions Jeanne Laffitte, 2020, 526 p. ;

Pierre Guiral, Libération de Marseille, Paris, Hachette, coll. Hachette Littérature, 1974, 222 p. ;

Robert Mencherini, La Libération et les années tricolores (1944-1947) Midi rouge, ombres et lumières.4. Paris, Syllepse, 2014, 443 p.

 

Site internet :

www.fortificationsdemarseille/lefrioul.fr. Association des Fortifications de Marseille/ études historiques