Analyse média

(Visuel 01, monument aux morts, vue d’ensemble, cliché R. Mencherini)

En arrière - plan le château de Vauvenargues

(Visuel 02, monument aux morts, plaque, cliché R. Mencherini)

Ce monument aux morts est constitué d’une colonne tronquée portée par un socle quadrangulaire massif, disposé au sommet de trois marches et entouré d’une barrière. Deux plaques apposées sur les faces du socle se réfèrent aux deux grands conflits mondiaux. Celle dédiée « Aux maquis du maquis de Vauvenargues, 1944 » comporte une liste de dix noms. Seuls les deux premiers résistants ont péri dans les maquis de juin 1944, Léon Girieud (ou Girieux) et Georges Menecier.

Contexte historique

HISTORIQUE

La commune de Vauvenargues accueillit, à compter du 6 juin 1944, lors de la mobilisation qui accompagna, en Provence, le débarquement de Normandie, un maquis du MUR-MLN, dirigé par Jean Juvénal dit Janville. Pourtant, le courant auquel il appartenait, à la différence de l’ORA (organisation de résistance de l’armée), étaitréticent devant une opérationjugéeprématurée et, le 10 juin,Janville refusa les consignes d’action immédiate de Jean Franchi, chef départemental de l’ORA, et du commandant de Courson. Mais on assista à une véritable « montée au maquis » de résistants venus d’Aix, de Marseille, de Trets, de Rians et des villages environnants. Ils furent répartis en plusieurs groupes dont le plus important fut celui du Puits-d’Auzon, dans la partie orientale de lavallé, la plus élevée,après les cols de Claps et des Portes.

(Visuel 03a, maquis Puy d’Auzon, vue générale, cliché R. Mencherini)

« Passant souviens toi. Le 6 juin 1944, un maquis a été formé avec des hommes venant du canton de Trets et du Pays d’Aix. C’est à eux que tu dois de passer librement en ces lieux aujourd’hui »

(Visuel 03a, plaque maquis Puy d’Auzon, vue rapprochée, cliché R. Mencherini)

Après le 12 juin et l’écrasement des maquis de Sainte-Anne et de Jouques (voir ces sites), la retraite fut organisée. Le 15 juin 1944, lorsque des colonnes allemandes quadrillèrent la vallée de Vauvenargues, la grande majorité des maquisards put leur échapper en empruntant les itinéraires de repli prévus et en dissimulant leurs armes et provisions. Mais l’adjudant Georges Menecier* fut abattu à proximité du petit hameau de Claps et Louis Girieud*, garde-chasse du château du Grand-Sambuc fut fusillé.

(Visuel 03a, stèleMenecier, vue générale, cliché R. Mencherini)

« Menecier Georges, mort pour la France ». Cette stèle signale l’endroit où GeargesMenecier est tombé

(Visuel 03a, stèleMenecier, vue rapprochée, cliché R. Mencherini)