Plaque au 1er Groupe de Tabors Marocains
Légende :
Plaque en hommage au capitaine Bréart de Boisanger et au 65e Goum marocain.
Genre : Image
Type : Photo numérique
Producteur : MUREL PACA
Source : © Cliché JP. Moyère (ANACR Marseille) Libre de droits
Détails techniques :
Plaque de marbre noir.
Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Marseille
Analyse média
Au lieu-dit « Tante Rose », boulevard Marius Brémont, plaque à la mémoire du capitaine Michel Bréart de Boisanger et aux hommes du 65e goum marocain et à ses hommes tués avec lui. (43.375320 nord , 5.350511 est) 13015 Marseille.
Une plaque de marbre noir est apposée au 6 boulevard Marius Brémond. Elle porte l'inscription : « 1er groupe de tabors marocains. A la mémoire du capitaine Michel Bréart de Boisanger commandant du 65e goum marocain tué à la tête de son unité et des goumiers tombés à ses côtés au cours des combats qui se déroulèrent en ces lieux le 26 août 1944 » A gauche de l'inscription l'insigne du 1er GTM : étoile chérifienne bleue cerclée d'or, au centre 1er GTM soutenu par un croissant.
Contexte historique
-du lieu pendant la Seconde Guerre mondiale
Les goums sont créés pendant le protectorat français. Ils sont utilisés pour maintenir l'autorité française au Maroc. Les goumiers et les officiers français qui les commandent sont tous volontaires. En période de guerre les goums sont regroupés en Tabor(bataillon). Le Groupement de tabors marocains (GTM) est composé de trois tabors et équivaut à un régiment. Les GTM sont engagés de 1942 à 1945 en Afrique du Nord, Italie, Corse, France et Allemagne. A Marseille, après avoir libéré les quartiers sud, ils font mouvement pour neutraliser les défenses allemandes situées dans les quartiers nord. Le 26 août 1944 au soir, les goumiers du 1er groupement de Tabors marocains(GTM) se heurtent aux Allemands positionnés au lieu-dit « Tante Rose » dans le quartier du Verduron dans le 15e arrondissement de Marseille. Les pertes sont importantes. Le capitaine Bréart de Boisanger(07/ 04/1912- 26/08/1944) est tué ainsi que de nombreux goumiers.
-du mémorial
La plaque est apposée le 25 août 1985 par l'association la Koumia présidée par le général Feaugas en présence de membres de la famille de MichelBréart de Boisanger, d'anciens du 1er G.T.M. et du 65e goum ainsi que des habitants du quartier. Un détachement des légionnaires d'Aubagne rend les honneurs.
MUREL-PACA
Mencherini Robert, La Libération et les années tricolores(1944-1947) Midi rouge, ombres et lumières.4. Paris, Syllepse, 2014.
Autres ouvrages
Roger Audibert, Campagne de Tunisie. Les zouaves font « la belle » à Tunis. De janvier à fin mai 1943/ Campagne de France. Prise de Notre-Dame de la Garde. Combats du 23 au 28 août 1944/ Campagne d’Allemagne. Camp de la mort de Vaihingen, libéré le 7 avril 1945. Du 31 mars au8 mai 1945, Gap, Chez l’auteur. Imprimerie des Alpes, 1990, 75 p. /40 p./ 11 p.
Roger Audibert, De la prise de Notre-Dame de la Garde à la libération du camp de la mort de Vaihingen, Marseille, Autres Temps,1994, 155 p.
Commandant Crosia, Marseille 1944 victoire française, Paris-Lyon, Éditions Archat, 1954, 159 p., p. 78-86.
Pierre Guiral, Libération de Marseille, Paris, Hachette, coll. Hachette Littérature, 1974, 222 p., p. 187 et sq.
Pierre Ichac, Nous marchions vers la France, Paris, Amiot Dumont, 1954, 286 p., p. 269-275.
André Négis, Marseille sous l’occupation, Paris-Marseille, Ed. du Capricorne, 1947, 367 p. (avec index des noms), p. 281 et sq.
Site internet :
www.fortificationsdemarseille/lefrioul.fr. Association des Fortifications de Marseille/ études historiques
https : lakoumia.fr/mémoriaux,/ histoire.