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Plaque commémorative de la brigade de gendarmerie de Genlis (21) - Gendarme Bouzereau.

Légende :

Plaque commémorative située à l'intérieur de la bride de gendarmerie de Genlis. 

Genre : Image

Producteur : Jean-Pierre Petit

Source :

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Côte-d'Or - Genlis

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Contexte historique

Le gendarme BOUZEEAU, Roland, Louis, Emile

Né le 19/06/1905 à La Rochepot (21)

Décédé le 08/09/1944 à Broyes Les Pesmes (21)

Forces Française de l'Intérieur

BDU - Police du Maquis

Médaille Militaire – Croix de Guerre

Mort pour la France

Fils de Louis et de Seguin, Anne Marie. Il épouse le 12/07/1930 en mairie d'Aiserey (2/1) Marcelle Berthaud, née le 29/10/1909 à Nolay (21). De leur union naissent Denis le 28/07/1933 à Le Creusot (71) et Jean-Claude le 12/03/1936 à Créange. L'aîné trouvera la mort lors du conflit en Indochine où il était engagé dans les tirailleurs marocains. Le second, jouit de sa retraite après une carrière militaire dans les troupes de marine où il termina avec le grade d'adjudant-Chef.

Titularisé comme garde à cheval à la 7° Légion de Garde Républicaine le 1er/11/1932 à Troyes (10).

Le 10/11/1932 passe de Garde à cheval du Peloton Mobile N° 153 de Troyes à l'arme à pied au Peloton Mobile N° à Bar-Le-Duc (55) est muté le 10/12/1934 en qualité de Garde à la Garde Républicaine Mobile de Falck et Faulquemont (57).

Admis dans le corps des sous-officier de carrière le 22/03/1935 par décision du Colonel lasserre commandant la 7° Légion de Garde Républicaine Mobile à Reims.

Muté à la brigade de Gendarmerie de Genlis (21) le 17/05/1937.

Il entre dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI). Une section de la BDU 3 avait été chargée de surveiller le bac du Port-Saint-Pierre afin d’empêcher les allemands en retraite de traverser la Saône, les ponts étant détruits. Le gendarme Bouzereau Louis est tué au combat le 08/09/1944 à Broyes-Les-Pesmes (70), dans les circonstances suivantes : "Le 8 septembre 1944, vers 16h, alors que des allemands tentaient de traverser la Saône à environ 2,85 km de Broyes-Les-Pesmes, le gendarme Bouzereau qui se trouvait sur la rive gauche de cette rivière a fait passer une barque sur la rive droite de la Saône par un civil en vue de capturer les allemands. Cette barque était demandé par une dizaine d'allemands qui ignoraient la présence du maquis dans le bois entre l'Ognon et la Saône. Deux soldats allemands sont montés dans la barque avec armes et paquetages et le passeur Mr. Boutin ramena la barque sur la rive gauche. Ce dernier est descendu aussitôt, le Gendarme Bouzereau s'est présenté sur la berge où il était caché. C'est en sommant les deux allemands de se rendre qu'il a été blessé mortellement à la tête par une rafale de mitraillette tirée de la barque. Le soldat Robert qui était près de lui n'a eu que le temps de se dissimiler derrière un arbre pour échapper aux grenades lancées de la barque. Les deux allemands en barque étaient protégés par la berge de la Saône. Ils ont pu regagner la rive droite protégés par le tir de leurs camarades. L'aspirant Oscar arrive sur les lieux, aidé par le soldat Robert; ils ont remonté le gendarme Bouzereau dans le bois où il expirait aussitôt.Le corps du gendarme Bouzereau est transporté à Perrigny-sur-l'Ognon (21) où il est enterré dans le cimetière de cette localité. Son nom figure sur les monuments aux morts, à Genlis et La Rochepot (Côte-d’Or)". 


Jean-Pierre Petit

Sources: 

-Service Historique de la Défense – Vincennes GR 16 P 86009

-Service Historique de la Défense – Caen AC 21 P 32181

-Ouvrage de Gille Hennequin

-Mémoire des Hommes

-Rapport N° 6/2 de la bridade de gendarmerie de Mirebeau sur Béze (21) du 19/09/1944.