Contexte historique

Robert Marchal est né le 20 février 1910 à Saint-Mihiel (Meuse).

Maraîcher à Reims, père de trois enfants dont un bébé né en 1941, il adhère à Libération-Nord. Il participe à plusieurs opérations de réception de parachutages, de transport d'armes et de sabotage de voies ferrées. Arrêté à son domicile le 25 août 1944 par la Gestapo, il disparaît.
Il est recensé comme « déporté non rentré » sans autre précision par André Aubert dans l'enquête du Comité d'histoire de la 2e guerre mondiale, mais il ne figure pas sur le Livre-mémorial des déportés de France.
Son fils Maurice qui a effectué des recherches déclare que son père a été transféré à Belfort le 27 août 1944, date retenue comme date de son décès par le JO du 21 octobre 1994. Il avance l'hypothèse qu'il aurait été déporté à Neuengamme et qu'il aurait disparu à bord d'un des bateaux allemands coulés par la RAF en baie de Lübeck le 3 mai 1945.

Dans la Meuse, à Saint-Mihiel,  le nom de Robert Marchal est inscrit sur la plaque commémorative faisant office de monument aux morts.
Dans la Marne, une plaque commémorative portant la mention « mort en déportation en Allemagne » est apposée en 1947 par la municipalité à son domicile 16, rue de la Cerisaie à Reims. Après sa disparition, une plaque refaite à l'identique a été apposée au square des victimes de la Gestapo. Son nom est inscrit sur le monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation et sur la stèle élevée par le Parti socialiste SFIO au cimetière du Nord de Reims.

Robert Marchal est Combattant volontaire de la Résistance, mention DIR.