André Kleinpeter

Légende :

Document attestant l'attribution posthume de la médaille commémorative des services volontaires dans la France libre à Marcel Kleinpeter

Genre : Image

Type : Document

Source : © Bureau Résistance Droits réservés

Lieu : France - Ile-de-France

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Analyse média

Créée par décret n° 46.742 du 4 avril 1946 (publié au Journal officiel du 18 avril 1946, page 3258), son attribution est prononcée par décision ministérielle prise sous le timbre du ministère de la Défense, au bénéfice des personnels dont la qualité de membre de la France libre a été reconnue.
Toute personne, civile ou militaire, française ou étrangère, peut postuler à la qualité de « membre de la France libre », si elle satisfait à l’une des conditions suivantes :
- être titulaire de la carte d’identité de membre des Forces françaises libres ;
- avoir servi volontairement et effectivement la France libre avant le 3 juin 1943, sur les territoires soumis à l’autorité du comité national français de Londres ou dans les pays étrangers.


Contexte historique

Né 18 février 1912 à Viarmes (Seine-et-Oise), André Kleinpeter est le fils d'un serrurier mécanicien. Instituteur dans le département de la Seine, il est membre de la direction de la Fédération socialiste de Seine-et-Oise.

Kleinpeter est interné au camp de prisonniers de Dijon d'où il est libéré en mars 1941 pour des raisons de santé. En contact avec Germaine Degrond, il réorganise clandestinement la Fédération socialiste de Seine-et-Oise. En janvier 1943, il rejoint le mouvement Libération-Nord et le réseau Brutus. Il reçoit des responsables nationaux du mouvement la mission d'organiser celui-ci sur l'ensemble du Nord de la Seine-et-Oise. Il implante ainsi dans la région des groupes locaux. Son activité au sein du réseau Brutus, dont il devient le responsable départemental, consiste principalement à fournir des renseignements sur les déplacements de l'occupant.

Recherché par la police, André Kleinpeter passe au début de l'année 1944 dans la clandestinité. Il est arrêté par la police allemande, place de la République, le 21 juin 1944, alors qu'il a été attiré dans une souricière par un agent de la Gestapo. Incarcéré à Compiègne puis déporté le 17 août 1944 à Buchenwald, il meurt le 16 mars 1945 à Bad-Gandershein près de Hanovre.

André Kleinpeter a été homologué au grade de lieutenant au titre du réseau Brutus.

 

Décorations :

Médaille de la Résistance avec Rosette, Médaille des Déportés Résistants, Médaille commémorative des services volontaires de la France Libre.


Fabrice Bourrée, " André Kleinpeter ", in DVD-ROM La Résistance en Ile-de-France, AERI, 2004.