Carte des ponts détruits en juin 1940
Genre : Image
Type : Carte
Producteur : Réalisation Alain Coustaury
Source : © Collection Alain Coustaury Droits réservés
Détails techniques :
Carte numérique en couleur.
Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme
Analyse média
La carte montre le site des ponts détruits sur le Rhône, l’Isère et la Drôme. Les rivières Isère et Drôme étaient prévues comme lignes de défense par l’armée française.
Le nord du département de la Drôme ainsi que certaines parties des départements limitrophes de l’Isère et de l’Ardèche ont été envahis par les troupes allemandes (partie hachurée).
L’auteur ignore la date de la destruction de certains ponts. On peut penser qu’ils ont été détruits entre le 20 et le 24 juin 1940.
Auteurs : Alain Coustaury
Contexte historique
En un mois, après le début de l’attaque éclair des Allemands, ceux-ci atteignent le nord de la Drôme. Les combats entre les armées française et allemande, dans la Drôme, commencent le 21 juin 1940 à Saint-Rambert-d’Albon.
Entre le 20 et le 23 juin 1940, plusieurs ponts sont détruits par le Génie (armée française) pour entraver l’avance allemande : sur le Rhône, Valence ; sur l’Isère, Romans-sur-Isère – Bourg-de-Péage (20 juin) ; sur le Rhône, Saint-Vallier-sur Rhône – Sarras (22 juin), Tain- l’Hermitage –Tournon (23 juin) ; sur la Drôme, Allex-Grâne, Saillans, Espenel (23 juin), Crest, Aouste (24 juin).
Les derniers combats aériens et terrestres ont lieu dans le nord du département. Un avion de chasse français est abattu au-dessus de la commune de Mours-Saint-Eusèbe et un appareil de reconnaissance allemand au-dessus de celle de Beaumont-Monteux. L'avance des armées allemandes s'arrête sur la rivière Isère.
Les Drômois, au nord de la rivière Isère, connaissent donc l'invasion allemande. L'armistice entre en application le 25 juin 1940.
La Drôme est alors située dans la zone non occupée.
Auteurs : Jean Sauvageon
Sources : Dvd-rom La Résistance dans la Drôme-Vercors, éditions AERI-AERD, février 2007.
























Vue aérienne de la centrale de Pizançon. Prise vers 1950. On distingue bien le pont devant les passes du barrage, pont qui avait été en partie détruit. Au loin, au nord, la plaine de l'Isère avec la sucrerie. Au loin les premières collines du Bas-Dauphiné. Actuellement (2012), une zone industrielle et des lotissements couvrent une grande partie de la plaine entre l'Isère et la route naitonale (ligne d'arbres)
Auteur X