Opérations du 26 août 1944

Genre : Image

Type : Carte

Producteur : réalisation Alain Coustaury et Pierre Balliot

Source : © Collection Pierre Balliot Droits réservés

Détails techniques :

Carte en couleur.

Date document : 2007

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme

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Analyse média

Carte extraite de l’ouvrage de Pierre Balliot, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007, p. 166.
Elle représente le deuxième jour du choc - percée à La Coucourde - l’infanterie allemande dans les combats du Roubion.
Les localisations et les symboles des unités adverses et des compagnies FFI (Forces françaises de l'intérieur) sont précisés.



Contexte historique

C'est par une charge impromptue de cavalerie, menée personnellement par le Generalleutnant von Wietersheim et après quatre heures d'un combat de nuit acharné, au cours duquel sont détruits six tanks destroyer M10 et trois Sherman états-uniens, que la route de Montélimar à Valence est rouverte et que, dans la foulée, des troupes peuvent se diriger vers le passage de Loriol-Livron sur la Drôme. Le groupement de combat blindé (kamfgruppe) Thieme se dirige même plus au nord pour contrôler les passages de l'Isère.

Le repli reprend. La route N7 est libre mais non sécurisée. Les combats font rage sur la crête de l'éperon de Savasse vers la cote 300. Le temps est mauvais.

La 19e Armée planifie la sortie du chaudron : la 11e Panzer-Division le lendemain 27 août, la 338e DI le 29 et la 198e le 1er septembre.

Le 111e régiment de Grenadiers blindé assure la couverture de la RN 7 entre La Coucourde et Loriol notamment en s'opposant avec succès à une attaque de la TFB (Task Force Butler).

Sur le Roubion, la 198e DI renouvelle son attaque de la veille en l'amplifiant. Un second régiment, le 305e, renforcé de six chars Panther V, attaque à gauche du 326e en direction de Marsanne, mais la ligne Cléon / Sauzet n'est guère dépassée.

Côté états-unien, Truscott est furieux : il envisage de relever Dahlquist de son commandement. D'une façon générale, l'artillerie US tire et tire très bien. Les chasseurs de chars M10 envoient, sans grand succès, des obus perforants sur les chars Panther bien dissimulés dans les ramières du Roubion. Quant à l'infanterie, elle plie mais ne rompt pas. Six bataillons sont ainsi fixés alors qu'ils seraient si utiles, plus au nord, vers Loriol.


Auteurs : Pierre Balliot
Sources : Balliot Pierre, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007.