Nécropole et mémorial de Chasseneuil-sur-Bonnieure

Genre : Image

Type : Monument

Source : © Wikimedia Libre de droits

Détails techniques :

Photographie argentique

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Poitou-Charentes)

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Analyse média

Le mémorial de la Résistance de Chasseneuil-sur-Bonnieure a été construit, à partir de 1945, sur une colline qui fait face à la région boisée où se trouvaient les cantonnements du maquis Bir-Hacheim. C’est le colonel Chabanne, chef de ce maquis, qui fut à l’origine de sa construction sur un terrain donné par Edouard Pascaud, maire de Chasseneuil et par son fils Guy Pascaud, futur sénateur de la Charente. Il a été inauguré le 21 octobre 1951 par le Président de la République Vincent Auriol. Il a été imaginé et réalisé par l’architecte charentais, Fernand Poncelet (1910- 1980).

Le V rappelle la victoire et soutient la Croix de Lorraine, symbole de la Résistance. Les bas-reliefs, de part et d’autre, ainsi que les sculptures de la façade racontent la vie, les sacrifices et l’engagement dans la Résistance, civile et militaire, en vue de la Libération de la France et la Déportation. Ils ont été réalisés par Georges Giraud (1901- 1989), Raoul Eugène Lamourdedieu (1877-1953) et Emile Antoine Peyronnet (1872-1956). Ce lieu de mémoire, aujourd’hui dédié à l’ensemble de la Résistance charentaise, comporte une crypte où reposent les principaux chefs de maquis charentais.



Source : ONAC

Contexte historique

Implantée en flanc de colline et autour du mémorial, la nécropole nationale de Chasseneuil s’étend sur 21 616 m². Elle compte 2 255 tombes pour 2 029 corps inhumés dont trois combattants 1914-1918. 1 446 soldats sont morts entre 1939 et 1943, 421 en 1944. Les tombes vides sont identifiables par l’inscription In memoriam.

Son aménagement s’est effectué de 1945 à 1970 avec le rapatriement des corps non réclamés par les familles des cimetières de Charente et de 15 départements du Grand Sud-Ouest. Des tombes chrétiennes, musulmanes et israélites s’y côtoient. De nombreux soldats des Régiments de Tirailleurs sont enterrés ici.On compte également parmi les inhumés 11 militaires morts lors des combats du 10 mai 1940 à Etalle (en Belgique), rapatriés en 1958, ainsi que 25 résistants du maquis de la Parade (ou maquis Bir Hakeim) de Lozère, tués par les Allemands le 28 mai 1944.


Source: ONAC