Maurice Nègre

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Contexte historique

Maurice Nègre, né le 5 août 1901 à Saint-Laurent-le-Minier et mort le 2 juillet 1985 à Palavas-les-Flots) est un journaliste français. Durant l'entre-deux-guerres, il est correspondant de l'Agence Havas en Europe de l'Est, puis s'active dans la Résistance. Après la Seconde Guerre mondiale, il devient PDG de l'Agence France-Presse, de 1947 à 1950 et de 1950 à 1954, trois ans avant qu'une loi garantissant l'indépendance de l'AFP ne soit votée à l'unanimité par le parlement français, à l'initiative de Pierre Mendès France et de Jean Marin, successeur de Maurice Nègre.

 Fils d'un ingénieur des chemins de fer originaire du Midi, il fait ses études à Nîmes, Valence et Moulins. Il fait ensuite des études de droit à l'Université de Paris. Après le service militaire, il est rédacteur à La Dépêche Républicaine de Franche-Comté, puis il écrit pour les journaux L'Éclair, Le Journal, Le Matin et L'Ami du peuple. Après 1931, il travaille à l'Agence Havas à Varsovie de 1931 à 1934, à Budapest de 1934 à 1938, puis à Bucarest. À la suite de l'éclatement de la guerre, il devient chef du service de renseignements de l'Ambassade de France à Bucarest. Dans cette periode-là, il fut vu beaucoup dans la compagnie de la célèbre chanteuse roumaine Maria Tănase, qu'on a soupçonnée, pour cette raison, dans le camp pro-nazi, d'être informatrice des pouvoirs de l'Ouest 1. Maurice Nègre était encore à la direction de l'AFP au moment de la délicate « Affaire Aucouturier » qui avait provoqué la colère gouvernementale en pleine Guerre d'Indochine et peu avant la Guerre d'Algérie . Mis en cause par le président du Conseil Joseph Laniel, Maurice Nègre répondit en décidant une « réorganisation générale de ses services » pour nommer le rédacteur en chef de l’Agence, Gustave Aucouturier, et son adjoint, Georges Bitar à des postes, où selon lui, ils n’auraient plus d’autorité directe sur la diffusion des dépêches. Le président de la Fédération nationale de la presse française (FNPF), Albert Bayet, propriétaire du quotidien régional La Dépêche du Midi avait alors réagi en multipliant les attaques contre l'agence. Maurice Nègre avait aussi démis le rédacteur en chef de l'AFP Jean Lepeltier, qui deviendra par la suite dirigeant national du Syndicat national des journalistes, épisode qui avait contribué à son impopularité et lancé un vote pour l'indépendance de l'Agence, par le Parlement.

 

Correspondant de presse dans les Balkans. En janvier 1941, il a constitué en Roumanie un réseau de renseignements, « France-libre », qui travaillait avec les services anglais repliés sur Istanbul. Il est arrêté, son activité éventée, lors du déclenchement de la campagne contre la Russie et condamné à 10 ans de travaux forcés. Gracié à la suite d'interventions diplomatiques, il put revenir en France, en juillet 1942. Ayant pris contact avec plusieurs dirigeants de Libération (Sud) (Léon Rollin, P. Copeau, puis d'Astier), il entra en septembre 1942, avec leur accord, à L'Office français d'Information de Vichy, en vue d'y organiser un service de renseignements au profit de leur mouvement. C'est cette section d'information qui prit plus tard le nom d'Agence France-Libre, avant de fusionner avfec le Bulletin de la France Combattante. Menacé d'arrestation en septembre 1943, Nègre quitte Vichy pour Paris où, jusqu'alors, Jean Parmentier, rédacteur principal au ministère de la Marine marchande, avait dirigé la branche de zone Nord du réseau.Nègre est arrêté à Par(is, en mars 1944.


Notice biographique Wikipédia.