Analyse média

Ce monument, édifié à l'intérieur du cimetière de Rabiac en avril 1954, présente la caractéristique principale d'épouser la forme d'un trapèze rectangle de béton dominant une grande dalle en marbre portant les noms de 41 déportés politiques ou raciaux non rentrés des camps en 1945. Le haut du monument présente deux symboles religieux : la croix latine et l'étoile de David. La commémoration de la journée de la Déportation s'effectue là, certes, mais aussi sur la place des martyrs de la Résistance, à côté de la Poste, où se trouve le monument inauguré en mai 1947.

Contexte historique

Il existe peu de monuments spécifiques de la Déportation : outre celui d'Antibes (qui a été le premier), on trouve celui de Nice (cimetière de Caucade, inauguré en 1956) et la stèle de Menton (inaugurée en 1970). Des plaques et/ou stèles évoquent la déportation des villageois de Moulinet (inaugurée en 1954) et de Breil (inaugurée en 1994), voire des seuls déportés juifs (stèle du cimetière de Cannes - L'Abadie inaugurée en 1986, plaques de la gare SNCF de Nice - Ville inaugurées en 1991, plaques de Clans inaugurées en 1993 puis en 2003, stèle de Saint-Martin-Vésubie inaugurée en 1995). Antibes est non seulement la commune où, proportionnellement, il y a eu le plus de martyrs de la Résistance mais aussi de déportés politiques et raciaux.