Contexte historique

Au cours de l'année 1941, Aimé Pétraz, né en 1925 à Aix-les-Bains, entre au sein des Bataillons de la Jeunesse et participe à des diffusions de tracts et de journaux. De septembre 1942 à juin 1943, il dispose d'une ronéo servant à imprimer. Lors de l'été 1942, il est contacté par M.J Vuillermet, directeur du journal Le Progrès, domicilié à Grésy-sur-Aix. Il est embauché comme inspecteur de jour et trieur de journaux la nuit. Cette fonction lui permet d'acquérir un Ausweis et de continuer ses activités clandestines.

Au début de 1943, il adhère au Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP) sous le pseudonyme de "Simon". Il participe à des distributions de journaux et de tracts clandestins sous la direction de Johannès Pallière, "Antilope". Il apporte des renseignements et confectionne des cartes d'identité, d'alimentation, des certificats de travail et des cartes de garde-voies.

Le 10 juin 1944, Aimé Pétraz participe aux combats du Revard et de La Féclaz. Au sein du groupe dirigé par Alexandre Miquet, "Wolfram", essentiellement composé de jeunes du FUJP, il participe au repli de l'Etat-Major vers les Garins au-dessus du Châtelard, puis à la campagne des Bauges sous les ordres du lieutenant Pierre Cazenavette, "Cathala". Avec le groupe franc (GF) de Robert Gachet, "Bollon", à Serrage, il prend part à des sabotages et à des coups de mains contre l'occupant. Il combat pour la Libération d'Aix-les-Bains, les 20 et 21 août. Puis, au sein du 1er bataillon de Savoie, il prend part à la libération de Montmélian puis de la Haute-Maurienne.

Aimé Pétraz fait partie d'une compagnie territoriale d'octobre 1944 au 10 janvier 1945. Il sert, par la suite, à la base du détachement des Alpes du 10 janvier à juillet 1945. Il est démobilisé le 15 février 1946.

Aimé Pétraz est titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

La Libération d'Aix-les-Bains