Saint-Lô détruite à 95%

Légende :

Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, est surnommée la "capitale des ruines".

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © National Archives and Records Administration, Washington Libre de droits

Détails techniques :

Photographie analogique en couleurs

Date document : FIn juillet 1944

Lieu : France - Normandie (Basse-Normandie) - Manche - Saint-Lô

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Contexte historique

Le soir du débarquement, dans la nuit 6 au 7 juin 1944, les Américains décidèrent de bombarder Saint-Lô, située à un carrefour stratégique mais de relative importance. Il fallait empêcher les renforts allemands stationnés en Bretagne de pouvoir remonter sur le front. Des tracts d’avertissement largués la veille furent dispersés par le vent sur les communes voisines. On compte plus d’un millier de morts.

Le 18 juillet 1944, les Allemands se replient à l'Ouest vers Rampan. Vers 15 heures, les blindés américains longent la route d'Isigny, suivis des rangs de soldats. Ils arrivent à Saint-Lô par le quartier de la Bascule, près de l'église Sainte-Croix. L'armée se regroupe sur la place du Champ-de-Mars et contrôle les points stratégiques de l'Est de Saint-Lô (route de Carentan, route de Torigni, route de Bayeux) vers 18 heures. Surpris par la rapidité, les Allemands n'opposent que peu de résistance. Repliée sur le versant d'Agneaux, l'artillerie allemande pilonne les carrefours saint-lois, notamment celui de La Bascule, blessant plusieurs officiers dont le général Cotta. Ainsi, le major Glover S. Johns, commandant le 1er bataillon du 115e, décide d'installer le poste de commandement dans le cimetière, dans le sous-sol du caveau funéraire de la famille Blanchet. On dépose la dépouille du major Howie sur les restes du clocher de Sainte-Croix pour rendre hommage à son courage, lui qui s'était promis d'être le premier soldat à entrer dans la ville. Le lendemain, les soldats arpentent les rues pour débusquer les tireurs allemands, qui tentent sans succès une contre-attaque dans la nuit du 20. À 4 h 40, la 29e division laisse la ville au contrôle de la 35e division.


Mourir pour Saint-Lô : Juillet 1944 la bataille des haies de Didier Lodieu, Éditions Histoire & Collections,