Contexte historique

Ouvrier aux usines La Viscose à Arques-La-Bataille, Joseph Monetti adhère, en 1933, au syndicat des textiles et à la section de Dieppe du Parti communiste en 1936. Suite aux grèves de 1938, il est licencié. Père de quatre enfants, il est contraint de quitter la région dieppoise. En 1938 il travaille comme chauffeur de chaudières aux établissements Caudron Renault rue Guynemer à Issy-les-Moulineaux. La famille Monetti vit alors 1 Square du Velay, Paris XIIIe.
Démobilié en juillet 1940, il reprend immédiatement contact avec le parti communiste en la personne de Gabriel Bigot. C'est au domicile de ce dernier 8 Rue de Reims, que se tient la première réunion illégale des militants du XIIIe.

Le 13 juin 1941, des inspecteurs de la BS1 arrêtent Joseph Monetti sur son lieu de travail puis perquisitionnent son domicile où de nombreux tracts et du matériel d'imprimerie sont découverts. Inculpé d’infraction au Décret-loi du 26 septembre 1939, il est envoyé au Dépôt, puis à la prison de la Santé et à Fresnes où il reste enchaîné dans sa cellule. Le 19 août 1941, il comparaît devant la 12e Chambre correctionnelle, est condamné à deux ans de prison ; puis le 10 octobre 1941 à quinze ans de travaux forcés par la Section spéciale de la Cour d’Appel de Paris. Le 12 décembre 1941, il est livré aux autorités allemandes et transféré à Fontevrault (Maine-et-Loire). Le 15 décembre 1941, jour marqué par l’exécution de masse d’une centaine d’otages dans le pays, Joseph Monetti est fusillé au champ de tir de Chanteloup Fontevrault.

Son nom est gravé sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative de Fontevrault.

Plaque en hommage à Charles Dehan et Marcel Martel

Plaque à la mémoire de Joseph Pelluau