Plaque en hommage à Louis Helie
Légende :
Plaque en hommage à Louis Helie, située au 3, rue de Seine, Paris VIe.
Genre : Image
Type : Plaque
Source : © Département AERI de la Fondation de la Résistance Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Date document : 2014
Lieu : France - Ile-de-France - Paris
Analyse média
Cette plaque a été inaugurée le 10 novembre 1945 par Roger Lazard, président des anciens du mouvements "Les Ardents".
Contexte historique
Né le 7 août 1889 à Domfront (Oise), Louis Hélie est un ancien combattant de la Première Guerre mondiale pour laquelle il a été décoré de la Légion d’Honneur, de la croix de guerre (7 citations) de la Military Cross et de la médaille de Verdun. Rappelé à l’activité le 23 août 1939, il rejoint le Dépôt d’Infanterie n°43 à Mamers (Sarthe) et est affecté au 445e régiment de Pionniers. Fait prisonnier à Montcornet (Aisne) le 13 mai 1940, il est dirigé sur l’Oflag Xb à Nienburg sur Weser d’où il est libéré à titre d’ancien combattant le 13 août 1941. Il prend alors le commandement du groupe Sud des gardes de communication.
Louis Hélie rejoint la Résistance au sein du mouvement « Les Ardents » en janvier 1942, contacté par son supérieur hiérarchique, le colonel Rossat, commandant le groupement de la région parisienne de la garde des communications. Il forme tout d’abord un noyau de résistance avec les gardes placés sous ses ordres : surveillance des voies ferrées, comptage des trains, recueil de renseignements sur la consistance et la destination du matériel convoyé (avec l’aide de M. Piémort, chef de gare à Montparnasse).
En prévision de l’insurrection, Louis Hélie utilise les conduites souterraines des eaux du Rungis et de la Vanne (dont il s’était procuré les clés des portes d’accès) pour y stocker les armes des gardes, une réserve de vivres et le produit des parachutages. En juillet- août 1944, il établit tout un plan des défense de la partie Sud de Paris, et en particulier de la centrale électrique de Chevilly.
Louis Hélie est décédé le 19 août 1944 à l’hôpital Laënnec, rue de Sèvres, où il avait été transporté quelques temps après avoir abattu rue de Seine d’une balle dans la nuque, alors qu’il accomplissait une mission de liaison avec la Préfecture de Police.
Auteur : Fabrice Bourrée
Source : Service historique de la Défense, 16P288781.