Contexte historique

Né le 30 janvier 1911 à Paris, domicilié 15 rue Lamennais (8e), Patrice de Bellaigue de Bughas est secrétaire à l’Office national de la navigation. Entre 1941 et 1942, il constitue un petit groupe de résistance avec quelques amis, qu’il intègre en 1942 à l’OCM. En 1942-1943, il contribue activement à l’évasion par l’Espagne et la Suisse d’officiers de renseignement au service des Alliés. Il établit un service de faux-papiers pour aider les réfractaires au STO et organise la Résistance dans son arrondissement.

Nommé chef de l’OCM du 8e arrondissement par Jacques Piette, chef militaire national de l’OCM, il est promu le 3 juin 1944 chef d’état-major des FFI de ce même arrondissement. Après le 6 juin 1944, Il participe à plusieurs sabotages de convois ennemis. En juillet 1944, il assure personnellement le transfert à Paris d’armes parachutées dans le Loiret.

Malgré de graves problèmes de santé, il prend part aux combats pour la libération de Paris, notamment à la Concorde et à la Madeleine. Le 25 août 1944, il est nommé commandant des FFI du 8e. Il devient également vice-président du comité de libération du 8e arrondissement.

Patrice de Bellaigue décède à son domicile le 6 décembre 1944. Le 4 septembre 1945 lui est attribuée la mention « mort pour la France », la commission consultative médicale ayant considérée que la maladie, cause du décès de Patrice de Bellaigue, a été contractée en service commandé.

Titulaire de la médaille de la Résistance décernée à titre posthume le 2 septembre 1945, puis de la médaille de la Résistance avec rosette le 25 avril 1946, il a été homologué commandant FFI à titre posthume en date du 13 décembre 1946.