Contexte historique

Né à Nîmes le 26 août 1912, bachelier à 17 ans, Jean Chalvidan est admis au Lycée Louis-le-Grand de Paris. A 19 ans, il est admissible à Polytechnique et à Saint-Cyr après une année de math'sup au Lycée Daudet de Nîmes. Deux ans plus tard, il sort de Saint-Cyr, promotion "du Tafilalet" (1931-1933), dans les dix premiers de sa promotion avec le grade de sous-lieutenant. Il est alors affecté au 38e régiment d'infanterie. Le 25 juin 1937, il choisit de servir dans la Gendarmerie et est affecté à la Garde républicaine mobile à Caussade (82). Le 2 septembre 1939, il est muté, sur sa demande, au 28e Bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique. Il obtient deux citations à l'ordre de l'armée.

Le 19 juin 1940, Chalvidan est fait prisonnier à Besançon. Par trois fois, il tente de s'évader, sans succès. Le 15 novembre 1940, il est libéré au titre de la Gendarmerie. Après plusieurs affectations qui le conduisent de l'Yonne en Gascogne, il prend en charge le peloton spécial des Saint-Cyriens au fort de Montrouge. Le 05 juillet 1944, il est affecté au commandement de la section de gendarmerie de Paris-Exelmans. Le 22 août 1944, au cours d'une opération de transport d'armes et de munitions au profit des insurgés de la Préfecture de Police, il est arrêté et exécuté par les allemandsà Vélizy-Villacoublay.

Le nom de Caserne Chalvidan a été donné à la caserne de Gendarmerie de Paris-Exelmans (75016), le 22 août 1945. Une rue du Plessis-Robinson (92) porte son nom.