Contexte historique

Le 21 août, vers 17 heures, un groupe part en renfort vers l’école de police de Beaujon, où les policiers sont vivement pris à partie par des SS agressifs et lourdement armés. Le camion tombe dans une embuscade rue d’Anjou, où il est détruit. Les gardiens se défendent, mais doivent normalement se rendre, faute de munitions. Deux d’entre eux s’échappent cependant dans la rue Chauveau-Lagarde et parviennent à regagner la Cité.

Le brigadier Alphonse Maury, des Compagnies de Circulation, chef de groupe, a sur lui une grenade, trouvée lors de sa fouille : il est abattu sur place d’une balle dans le ventre. Les autres policiers sont conduits rue d’ Astorg, où ils subissent trois heures de mauvais traitements, puis au Mont-Valérien pour y être fusillés. Ils y font l’objet de simulacres de fusillades, pour être finalement échangés le 24 contre des Allemands détenus à la PP.