Contexte historique

La Santé accueille les prévenus et condamnés à moins d'un an, et constitue pendant la guerre la principale maison d'arrêt pour hommes recevant les politiques détenus sous autorité française. Entre 1939 et 1944, le total des politiques de la Santé s'élève à 3.321 prisonniers. La quasi totalité des politiques transférés de Paris en centrale viennent de la Santé. A partir de 1943, elle compte un quartier allemand et un quartier français, mais reste essentiellement une prison française masculine.

Parmi les 18 noms figurant la plaque, neuf ont été guillotinés entre août 1941 et juillet 1942. Les neuf autres ont fusillés le 30 avril 1944.