Plaque en hommage au chef adjoint FTPF Maurice Bassis
Légende :
Plaque en hommage au chef adjoint FTPF Maurice Bassis, tué à l'ennemi à Dontreix le 4 juin 1944, située 130, rue Vieille-du-Temple, Paris IIIe, où il vivait
Genre : Image
Type : Plaque
Producteur : Jérôme Galichon
Source : © Collection Jérôme Galichon Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Lieu : France - Ile-de-France - Paris
Contexte historique
Né à Paris le 7 juin 1924, rue Vieille du Temple, où ses parents et ses grands-parents habitaient bien avant la guerre de 1914-1918, Maurice Bassis était le plus jeune d’une famille ouvrière. Dans Paris occupé, il participe avec David Liberman à l’organisation clandestine de la jeunesse communiste, tant et si bien que dès octobre 1940, il est arrêté alors qu’il collait des affichettes et des papillons avec ses camarades. Les policiers l’emmènent au commissariat de police du quartier, le rouent de coups et l'envoient à Fresnes. Défendu par maître Georges Pitard, qui devait être fusillé comme otage un an plus tard, Maurice Bassis eut la chance de n’être condamné qu’à six mois de prison avec sursis et libéré, après trois mois de préventive. Il reprend aussotôt ses activités clandestines, en dépit de la vigilance de la police qui le traque sans cesse. Il va d’abord à Chartres où il participe à une grève qui se déroule en pleine caserne allemande. En octobre 1941, il échappe de justesse à la Gestapo et gagne la zone Sud où il reprend le travail clandestin à Marseille. Lorsque se constituent les groupes de FTP, il rejoint un maquis du Puy-de-Dôme où il se distingue par son allant et par son expérience. Nommé adjoint au commissaire aux effectifs de sa compagnie, il est ensuite chargé d’assurer la liaison entre les divers maquis FTP du département. Le 4 juin 1944, alors qu’il vient d’arriver dans un maquis pour l’avertir des mesures à prendre en raison de l’imminence du Débarquement, il y est surpris par une attaque allemande. Avec une dizaine de combattants des FTP, il lutte jusqu’à la dernière cartouche pour permettre au gros des forces de se retirer en toute sécurité. Ils sont tous tués sur place, comme Maurice Bassis qui allait avoir 20 ans trois jours plus tard.
Renseignements communiqués par Max Weinstein