Plaque en hommage au résistant Raymond Legrand
Légende :
Plaque en hommage au résistant communiste Raymond Legrand, déporté et assassiné à Auschwitz le 1er septembre 1942, située 60, rue du Vertbois, Paris IIIe
Genre : Image
Type : Plaque
Source : © Département AERI Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Date document : 28 août 2014
Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris
Contexte historique
Né le 22 décembre 1900 à Paris (XIVe arr.), mort en déportation le 1er septembre 1942 à Auschwitz ; comptable ; militant communiste de Paris ; volontaire en Espagne républicaine.
Fils naturel de Marie-Louise Legrand, lingère, âgée de 25 ans et domiciliée 9 impasse de l’Industrie, Raymond Legrand fut reconnu en août 1934 par Marie, Léontine, Eulalie Legrand. Comptable, il appartint à l’Union socialiste républicaine, qu’il quitta en 1936 pour entrer au Parti communiste. Cette même année, il suivit les cours de l’école des cadres organisée par la section communiste du IIIe arrondissement, à laquelle il était adhérent, fut membre du bureau de la cellule 301.
Domicilié au 66 Rue du Vertbois à Paris IIIe, il était célibataire. Il s’engagea dans les Brigades internationales, arriva le 21 novembre 1936 en Espagne, incorporé dans la XIVe Brigade, il devint sergent fourrier. Il bénéficia d’une permission le 4 novembre 1937, revint le 3 janvier 1938, fut rapatrié en octobre 1938.
Le 24 décembre 1941 à 6 heures du matin, dans le cadre d’une vague d’arrestations organisées par la police française contre d’anciens membres des Brigades internationales, il fut arrêté à son domicile par des agents du commissariat des Arts et Métiers. Deux jours plus tard, il était interné administrativement à la caserne des Tourelles, 141 Boulevard Mortier (Paris XXe).
Le 5 mai 1942, il fit partie des vingt-quatre internés des Tourelles, pour moitié anciens Brigadistes, que vint chercher une escorte de Feldgendarmes afin de les conduire à la gare du Nord, où ils rejoignirent treize communistes extraits du dépôt et quatorze « internés administratifs de la police judiciaire ». Ils furent conduits au camp de Royallieu à Compiègne. Le 6 juillet 1942, il fut déporté dans le convoi dit des « 45 000 » vers Auschwitz. Il avait pour matricule le numéro 45771. Il mourut peu après. Une plaque honore sa mémoire au cimetière du Père-Lachaise, ainsi que sur l’immeuble où il a habité.
Fils naturel de Marie-Louise Legrand, lingère, âgée de 25 ans et domiciliée 9 impasse de l’industrie, Raymond Legrand fut reconnu en août 1934 par Marie, Léontine, Eulalie Legrand.
Auteur : Jean-Pierre Besse, site du Maitron en ligne
Sources : Arch. RGASPI 545.6.1039 liste des Brigadistes français en Espagne républicaine, fiches individuelles 31 décembre 1937 ; RGASPI 545.6.45 ; RGASPI 545.6.1043, BDIC mfm 880/2 bis, liste nominative de cadres du PCF, commissaires politiques et officiers, mars 1938. (Notes Daniel Grason). – Arch. PPo., BA 1837 .—Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, 2005.— Etat civil.