Plaque en hommage au résistant Maurice Berlemont
Légende :
Plaque en hommage au résistant Maurice Berlemont, dont le nom a été donné au gymnase situé 22-24, rue de l'Orillon, Paris XIe
Genre : Image
Type : Plaque
Source : © Département AERI Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Date document : 2014
Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris
Contexte historique
Né le 10 juin 1914 à Mennevret (Aisne), mort le 24 avril 1992 ; employé de banque ; conseiller municipal communiste de Paris, président du groupe.
Fils d’un tisseur et d’une tisseuse, employé de banque, marié, père de quatre enfants, Maurice Berlemont était un des dirigeants des Jeunesses communistes de Paris en 1939 (il avait adhéré aux JC en 1928, au PC en 1936). Fait prisonnier au début de la guerre, il s’évada et vécut clandestinement à Paris. Il prit la direction des étudiants communistes en novembre 1940, après l’arrestation de Maurice Delon. Maurice Berlemont fut un des artisans de la publication de l’Humanité clandestine. Il a publié sur cette période un important témoignage dans Le Monde, du 12 novembre 1980. Il fit parti de la commission politique désignée par le comité central tenu à Ivry-sur-Seine les 21-23 janvier 1945.
Nommé conseiller du XIe arr. de Paris à l’Assemblée municipale provisoire lors de la Libération, il fut élu conseiller municipal du 5e secteur en 1945 et du 8e en 1947.
Constamment reconduit aux fonctions de représentants du XIe arr. à l’Hôtel-de-Ville, président du groupe communiste au Conseil de Paris, il démissionna après les élections législatives de mars 1978. La présidence du groupe communiste au Conseil de Paris passa alors à Henri Fiszbin avec lequel Berlemont se solidarisa lorsque Fiszbin fut exclu du bureau fédéral (Le Monde, 29 octobre et 1er novembre 1980). Berlemont avait été élu suppléant de Jacques Chambaz, député de la 10e circonscription de la Seine, en 1967 et 1973. Maurice Berlemont rejoignit le Parti socialiste au début des années 1980, adhérant à la XIe section de la Seine (quartier Charonne).
Il mourut le 24 avril 1992.
Il était chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Médaille de la Résistance et de la Croix du combattant volontaire (1939-1945).
Auteur : Claude Pennetier
Sources : Bibliothèque administrative de la Ville de Paris, dossiers biographiques. — Jacques Duclos, op. cit., t. 3, p. 154. — Albert Ouzoulias, op. cit. — P.-M. Dioudonnat et S. Bragadir, Dictionnaire des 10 000 dirigeants politiques français, Paris, 1977. — Témoignage de Maurice Berlemont, juin 1981.— Le Monde, 2 mai 1992.