Plaque "à la mémoire héroïque des Insurgés Joinvillais"
Légende :
Plaque "A la mémoire héroïque des Insurgés Joinvillais et des F.F.I. tombés sous les balles hitlériennes en combattant pour la Libération Nationale le 25 août 1944" située sur le pont de la Marne à Joinville-le-Pont
Genre : Image
Type : Plaque commémorative
Producteur : Jean-Claude Lecoq
Source : © Geneanet Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleurs
Lieu : France - Ile-de-France - Val-de-Marne - Joinville-le-Pont
Contexte historique
La libération de Joinville-le-Pont par les forces de la Résistance est lancée le 19 août 1944. Le 20 août, le comité de libération, présidé par Robert Deloche (futur maire de Joinville) sort de la clandestinité et occupe la mairie. Le 22, les Forces française des l’intérieur (FFI), les Francs-tireurs et partisans (FTP) et les cheminots résistants dressent des barricades sur le pont de Joinville et à l'entrée de la commune rue Chapsal. Une violente bataille s'engage à Joinville le 25 août. Une unité allemande venant du fort de Champigny s'avance au début de l'après-midi pour détruire la barricade de la rue Chapsal défendue par les FFI et des volontaires, venus en renfort des communes voisines. Les Allemands veulent faire sauter le pont pour protéger leur retraite et ralentir la progression des Alliés. Des barricades s'élèvent rue de Paris. Tandis que des renforts FFI viennent de Nogent, Saint-Maur, Saint-Maurice et Champigny, les Allemands tirent à la mitrailleuse lourde et au canon. La bataille pour le pont de Joinville dure tout l'après-midi. Vers 19h, un char américain venu de la gare de Joinville reçoit la reddition des soldats allemands.
Après les combats, on relève une quinzaine de morts, dont deux femmes et des vieillards. De nombreux blessés gisent, parmi lesquels certains, très gravement atteints, devaient succomber peu de temps après. Au total, dix-neuf personnes périrent, du côté français, du fait de cette bataille. Le 25 août 1944, lors de la bataille à l'angle de la rue du Pont (actuelle rue Jean Mermoz) et de la rue Chapsal, le service de la Croix Rouge évacue les morts et les blessés. Émile Dupuis participe à cette action. Il est arrêté par les Allemands, bien qu’il leur montre le brassard de l’organisation humanitaire fixé à son bras. Les Allemands lui font signe de partir, alors qu'il s'éloigne, ils lui tirent dans le dos.