Plaque en hommage à Marcel Carrier, jociste, mort en déportation
Légende :
Plaque en marbre à la mémoire de Marcel Carrier apposée sur la façade de l'église N.D. du Rosaire de Saint-Ouen le 29 avril 2007, jour de son anniversaire et journée commémorative des martyrs de la déportation audoniens.
Genre : Image
Type : Plaque commémorative
Producteur : Jérôme Galichon
Source : © Geneanet Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleurs
Lieu : France - Ile-de-France - Seine-Saint-Denis - Saint-Ouen
Contexte historique
Né le 29 avril 1922 à Paris, Marcel Carrier découvre la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) au patronnage de Championnet à Paris. Avec un grand sens de la solidarité ouvrière et un caractère de chef, il est choisi en peu de temps fédéral jociste à la Fédération Paris Nord. Le 3 août 1940 il épouse une jeune Audonienne, Paulette Disant, jociste elle aussi, dans l'église Notre Dame du Rosaire de Saint-Ouen, et s'installe dans cette ville 5, rue Nicolet, dans un immeuble qui existe encore. Après son mariage, il entre à la L.O.C (Ligue ouvrière chrétienne, prolongement de la J.O.C pour les adultes).
En août 1943, il est requis par le Service du Travail Obligatoire (S.T.O) pour l'Allemagne et part à Weimar (Thuringe) où il prend alors, de manière clandestine, la responsabilité apostolique de la région. Il écrit des lettres aux militants et organise une chaîne de prière pour préparer Noël 1943. Il est arrêté le 17 avril 1944 et immédiatement conduit dans les locaux de la Gestapo de Gotha. Il est alors transféré après jugement au camp de concentration de Flossembourg en septembre 1944, au motif que son action catholique auprès de ses camarades français, a été un « danger pour l'Etat et le peuple allemands ». Transféré par la suite au kommando de Zwickau, il est mort sur la route d'évacuation à Neustad-sur-Tachau, le 6 mai 1945 selon le témoignage des survivants.